Blackwater t6 - Pluie
Voici venir la fin pour cette série, qui sans être le chef d'œuvre annoncé, m'aura fait passer un bon moment, avec des personnages que je n'oublierai pas... En même temps, 1500 pages, ça crée un lien

Cette fois ci l'héroïne principale de ce volume 6 est Lilah, la fille de Billy et Frances, qui sera, comme semble le vouloir la coutume de la famille Caskey "enlevée" par Miriam. On va la voir grandir et défier à son tour le clan, en refusant d'enfanter et brisant ainsi la malédiction . Peu à peu, toutes les personnes ayant eu un lien fort avec Elinor, vont subir les foudres de vivants revenus des morts... La vengeance est un plat qui ici se mange congelé. Queenie, tout d'abord, Sister puis Oscar, dont la déchéance est un moment des plus touchant, décrit ainsi:" il perdait peu à peu la vue et à mesure que la lumière du monde déclinait, les ombres du passé ressurgissaient" ... Puis arrive le final, la fin de la doyenne Elinor, dont on ne saura jamais l'origine, sûrement antediluvienne, et dont l'apparition en 1919 aux yeux d'un tout jeune Oscar, était à la fois une malédiction et une bonne fortune, le tout, forcément accompagné d'une catastrophe naturelle évaluée si joliment ainsi par un ingénieur "un homme jeune qui n'y entendait rien aux bénéfices de l euphémisme et des faux fuyants, l'eau passe à un endroit et emporte un morceau de la digue"... Et la fin de Perdido, la ville inventée par Michael McDowell.
4.8/5