J'ai eu beau chercher dans l'annuaire, je n'ai pas trouvé de sujet consacré au Fléau de Stephen King...

Tout commence par un homme, qui arrive à sortir du laboratoire dans lequel il travaille.
Il arrive à sortir car l'ordinateur n'a pas fermé la porte assez vite.
Il arrive à sortir et prend la fuite avec sa femme et sa fille.
Il sera le patient 0, celui par qui tout commence.

L'épidémie est lancée et rien ne pourra l'arrêter. Le taux de mortalité est exceptionnellement élevé et le virus frappe sans distinction : femmes, hommes, enfants, animaux.


Le Fléau est assez difficile à prendre en main au début. On suit le premier cas, Charlie, qui quitte son poste dans le laboratoire car il s'aperçoit que tous les chiffres sont affichés en rouge. Il panique car ce n'est pas normal que les chiffres soient rouges. Et il arrive à fuir car la fermeture automatique de la porte ne s'est pas déclenchée au bon moment. Elle a 16 secondes de retard. Et ces 16 secondes permettent à Charlie de quitter le labo et à fuir le labo avec sa femme et sa fille.
Le début est très prenant car tout va très vite. On suit la fuite, puis on commence à croiser énormément de personnages, qui seront tous cas contact (ça nous rappelle des choses n'est-ce pas ?).
Et chaque cas contact rencontrera d'autres personnes, et l'épidémie d'étend.

Je me souviens d'avoir commencé à lire le fléau il y a très longtemps. A l'époque, je devais avoir environ 12 ans. J'avais déjà lu du King, mais pas dans ce style. Je n'ai jamais réussi à le lire en entier. Trop de personnages, trop de digressions. Chaque personnage que l'on croise nous sera décrite de A à Z, sans que l'on sache s'il s'agit d'un personnage important ou non. Du coup, je me suis un peu perdue sur les 200 premières pages. Mais tous ces personnages nous servent à voir comment le virus circule de Mr A. jusqu'à Mme Z, en passant par la famille M. (vous voyez le truc ?)
Puis j'ai arrêté de savoir s'il fallait que je retienne chaque prénom. Je me suis laissée porter par la plume de King et j'ai vraiment passé un bon moment.
J'ai eu un peu de mal vers la page 500 puis j'ai bouffé les dernières pages !
Certains chapitres sont très courts et intenses, et d'autres sont très longs et sans grand intérêt.
Je dirai que dans le Fléau, on retrouve un peu tous les "défauts" que l'on peut reprocher à Stephen King : trop de personnages et trop de digressions qui ne servent à rien.
Mais il a ce don pour raconter les histoires, et il m'a embarquée avec lui dans ce road-trip à travers les Etats-Unis.

J'ai hâte de lire le deuxième tome !
(Oui cette édition est en deux tomes et non en trois tomes).

Quand je l'ai lu, il n'y avait pas encore d'internet

Pareil

Ça y est ! C'est un miracle ! Je l'ai enfin lu !
Pfiouuu... Je suis fière de moi
Non pas que ce fût un calvaire, loin de là !! Mais parce que cela fait six mois que j'ai lu le tome 1 et que je voulais lire le tome 2 rapidement, mais.... Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours une certaine appréhension à me lancer dans un Stephen King. Pourtant j'adoooore cet auteur !
Est-ce que je suis la seule dans ce cas ???

Je ne vous parlerais pas de l'histoire du tome 2 car cela vous divulguerait toute l'intrigue.
On alterne entre deux endroits des États-Unis car nous suivons deux groupes de survivants. Pour être très manichéenne, il y a les gentils d'un côté et les méchants de l'autre.
On sait parfaitement que l'affrontement est inévitable.
Je me suis beaucoup attachée à certains personnages et je suis passée par beaucoup d'émotions différentes au fil de ma lecture.
Cette fois-ci, je n'ai pas ressenti de longueurs dans le récit, malgré les sept cent et quelques pages. Même si parfois il ne se passe pas grand chose, cela permet de faire une pause, de souffler avant la tempête qui se profile.

Je ne sais pas trop quoi penser de la fin...
Stephen King n'est pas réputé pour ses fins mais celle-ci est tout à fait acceptable
Je dis pas que c'est une fin qui me plaît mais le King a déjà fait pire !!
Je m'attendais quand même à un truc qui finalement n'est pas arrivé. Donc j'ai un petit sentiment de manque... Très dur à expliquer.

Et maintenant, je vais m'amuser à retrouver toutes les références que Stephen King a pu glisser dans ses romans (et y en a un paquet) !