Le nouveau roman de Stephen King, Dôme, sera publié en français en deux parties le 02 mars prochain, aux éditions Albin Michel. Il fait 1074 pages dans sa version d'origine. Il sera traduit par William Olivier Desmond.

Une petite ville du Maine est coupée du reste du monde par un champ de force invisible. L'armée n'arrive pas à percer d'ouverture et les vivres se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri, y voit une opportunité de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social s'établit et la résistance s'organise.

Clac. Ça aurait pu être le bruit qu'aurait fait ma tête en rentrant en contact avec ce mystérieux Dôme invisible.
Claque. C'est ce que je viens de me prendre en plein poire en lisant les premières pages du premier tome.
J'ai de temps en temps l'occasion d'échanger des avis avec des auteurs de romans. Des écrivains, des magiciens des mots, de véritables prestidigitateurs. Prestigiateurs, comme on les nommait encore au temps des Lumières.

Et nous arrivons toujours au même point quand il s'agit de déterminer ce qui fait l'essence d'un écrivain : il donne vie à des personnages attachants, des personnages qui vont exister dans son esprit et dans les nôtres, et à qui il va suffisamment insuffler d'humanité pour créer un lien fort avec son lecteur.
C'est la différence il me semble entre un auteur de romans et un écrivain.

Stephen King, en tant que prestidigitateur en chef, a cette faculté, ce don. Et la première image qui me vient à l'esprit en lisant les premières pages de Dôme, c'est celle d'un interrupteur. Il y a un avant et un après, une position off et une position on. Et c'est aussi rapide que ça. Vous avez le livre entre les mains : position off. Vous lisez les premières pages : position on. La lumière s'allume, les personnages prennent vie, d'une manière quasi instantanée.

Clac. C'est le bruit de l'interrupteur qui donne la vie aux personnages de Stephen King. C'est toujours aussi fascinant.
Claque. À chaque lecture d'un des ses nouveaux romans, ça me fait le même effet. Pourtant, je suis prévenu, ça fait de longues années que l'auteur me donne régulièrement rendez-vous. On pourrait finir par penser qu'à force, je finisse par être blasé. Même pas. Encore une fois, j'approche fébrilement de cet interrupteur et quelques secondes plus tard, la magie opère.

Bon, je vais vous laisser, il faut que je retourne voir ce qu'il se trame sous ce dôme ...

http://www.4decouv.com/2010/12/dome-t1- ... ichel.html

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Frédéric Fontès News, chroniques de livres sur 4decouv.com et partenaire de lalibrairie.com

J'ai vu, j'ai hésité, j'ai même failli craquer mais ... Non.
Malheureusement ça fait bien longtemps que le MAITRE ne me fait plus rêver ou même frissonner, les deux derniers romans, j'avoue, je ne suis pas allée jusqu'au bout, dommage. Quand au recueil de nouvelles et bien il est là bans la bibliothèque, mais je n'ai même pas eu envie de l'ouvrir de peut d'être définitivement déçue.

Je rêve qu'un jour King me reprenne par la main et m'embarque dans son univers fou et unique ... En attendant je regarde passer les publications en me disant que la prochaine sera peut-être la bonne ...

Pareil quoique... on en a découvert de tellement bons chez nous depuis... sa prose ne me manque pas...

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«Il y a comme ça des jours où on se demande si Dieu ne boit pas.»
Pierre Desproges

C'est le retour des récits épiques et denses à la Fléau, avec un grand nombre de personnages qui prennent vies. Comme toi Raven, j'ai quelques romans de King en retard. Le dernier que j'ai lu, c'est Cellulaire. Ma dernière claque, à l'exception de la saga de la Tour Sombre, c'était avec Bazaar. Je suis persuadé que ce Dôme est le roman qui va rassembler le plus grand nombre de fans de l'auteur. Il fallait être patient. Je vous invite à lire les premières pages, pour vous rendre compte que la magie opérera à nouveau ...

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En tous les cas, ta chronique est vraiment tentante Fredo... et dire que tu n'en est qu'au début.

Moi j'attends le 2 mars avec impatience !

moi aussi!

J-1 !

Le tome 1 vient de rejoindre ma PAL , je ne pense pas qu'il y reste longtemps !

c'est vrai c'est tentant.....même si cela fat longtemps que je n'ai pas lu du S. King

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Il existe des êtres doués d'une intelligence supranormale, des génies qui possèdent entre autre la faculté d'assumer n'importe quelle identité

Aucune idée du pourquoi, mais ce livre ne me tentait pas du tout. Une sorte d'intuition. Pourtant je suis un fan inconditionnel de la plupart des oeuvres de king(exceptées quelques unes comme [i]Cujo[/i]) et je posséde la plupart de ses merveilles d'écriture, de littérature. Heureusement, cette petite chronique m'a convaincu et mon prochain achat sera donc [i]Dome[/i].
J'ai hâte de me replonger dans l'univers de king (d'autant plus si se roman est sculpté dans la même roche que [i]Le Fléau[/i], mon favoris et de trés loin.)
Longue vie a Stephen King!!

Hâte d'avoir ton retour !

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Je viens juste d'acheter le tome 1. C'est un sacré pavé

Je viens de terminer Dôme 1 et …. Arffff : comment dire ??

Tout d’abord, je dois dire que, du haut de mes 42 balais,je n’avais encore jamais lu de Stephen King.
Et j’avoue que je croyais même que le Monsieur était mort depuis quelques années.
En revanche j’ai vu et aimé plusieurs des adaptations cinématographique de ses films
Mon avis est un peu mitigé…

Tout d’abord : un bon gros pavé : plus de 600 pages pour une action qui se déroule sur à peine 72 heures
Enormément de personnages : au début du livre, King nous offre la carte de Chesters Mill ainsi que la liste (impressionnante !) des personnages : je trouvais ça original : cela s’est avéré finalement nécessaire ;
Donc, roman fleuve, livre choral : les deux, mon Capitaine !!

King nous noie sous une foule de détails concernant ses personnages : défaut ou qualité, impossible de trancher. Certes, parfois c’est long et on peut en perdre le fil de l’action mais grâce à cela, les personnages ont vraiment de l’épaisseur, prennent vraiment vie…
Finalement, ce dôme qui oblige les habitants de cette petite ville du Maine à vivre en vase clos, comme dans un gigantesque huis clos, m’a fait penser à un gigantesque microscope. Nous, lecteurs, nous regardons dans le microscope et nous voyons toute cette vi(ll)e qui s’anime. Les personnages sont assez manichéens : les méchants sont vraiment vilains pas beaux (palme d’or à Big Jim Rennie) et les gentils … font ce qu’ils peuvent.
Big Jim Rennie, politicien véreux, voit dans l’apparition du dôme une opportunité pour mettre la ville sous sa coupe (et accessoirement à feu et à sang…)

Le côté fantastique, surnaturel, se résume à l’apparition brutale de ce dôme( et quand je dis « brutale », je pèse mes mots. Franchement, les premières pages sont un régal !!) et à quelques touches par-ci, par là, histoire de nous titiller et nous faire échafauder des hypothèses sur l’origine du dôme : ça, j’aime assez !!

Je pense que je lirai Dôme 2 d’ici quelques semaines car, même si je n’ai pas été totalement conquise par le tome 1, je suis une vilaine petite curieuse et j’aimerais bien savoir le fin mot de l’histoire

Disons, que, pour l’instant, cette première approche de Stephen King ne m’a pas réellement donné envie de découvrir le reste de son œuvre mais pour moi, il restera associé à Jack Nicholson dans Shining, Tom Hanks dans la Ligne Verte ou à la carrosserie rutilante de Christine…

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Je me disais que, tant qu'il y aurait des livres, le bonheur m'était garanti - Simone de Beauvoir (Mémoires d'une jeune fille rangée)

Je ne m'attarderai pas sur un résumé Fredo et Nanou l'ayant fait, mais ce que je peux ajouter c'est...WWAAA! Je place ce King juste derrière "La ligne Verte" (qui est ET RESTERA mon préféré), "Le Fléau" et à égalité avec "Différentes Saisons". Bref, cela faisait bbbbiiieennn longtemps que le King n'avait pas pondu un aussi bon roman. Et même si on peut reprocher ça et là quelques longueurs (après tout l'histoire ne se déroule que sur cinq jours!), on est heureux de constater que le king n'a rien perdu de sa verve et de sa manière d'écrire toujours très cinématographique. Comme l'écrit Frédo, en deux temps trois mouvements, il nous dépeint une ville et des personnages (beaucoup!) qui nous deviennent familiers aussitôt - ET CA C'EST TRES FORT- il est un des seuls à y arriver aussi facilement (et surtout ici avec le nombre d'individus à présenter c'était une gageure!).
On retrouve également ses thématiques favorites (rédemption, religions, combat du bien et du mal , avec parfois un brin de manichéisme, il faut l'avouer!). Mais surtout, c'est ce travail d'entomologiste que mène l'auteur en décrivant la folie de pouvoir de certains hommes prêt à tuer des personnes avec qui ils rigolaient une semaine avant, tout simplement parce que le système de vase clos dans lequel les a plongé le Dôme les a complètement fait changer, qui est une vraie réussite, comme l'est la description de l'inéluctabilité vers laquelle il nous emmène ceci pour arriver au grand moment de ce roman: le grand incendie. Un morceau de bravoure et de littérature comme j'en ai rarement lu (et rien que pour cela, Nanou, il FAUT lire ce second tome où tout va en s'accélérant pour terminer à la vitesse d'une balle de fusil.
Si je ne devais résumer ce livre, je ne saurais le faire mieux que par cette phrase :
"- vous n'allez pas nous tuer, hein?
- pourquoi tu voudrais que je te tue, Freddy. Tu me dois encore de l'argent sur la tondeuse que tu m'a acheté le printemps dernier."
Vain, tout est tellement vain...