Patrick Senécal Le maitre de l'horreur Canadien
Sans imiter le style de King, Patrick Senécal parvient à susciter autant d'intérêt que le maître de l'horreur américain
Patrick Senécal est né à Drummondville en 1967. Bachelier en études françaises de l'Université de Montréal, il enseigne depuis quelques années la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville.
Passionné par toutes les formes artistiques mettant en oeuvre le suspense, le fantastique et la terreur, il publie en 1994 un premier roman d'horreur, 5150 rue des Ormes, où tension et émotions fortes sont à l'honneur. Il sera suivi, un an plus tard, par Le Passager, autre roman au suspense insoutenable. Au printemps 1997, le théâtre de La Licorne, à Montréal, montait la première pièce de l'auteur, Les Aventures de l'inspecteur Hector.
Son troisième roman, Sur le seuil, publié en 1998, a été acclamé de façon unanime par l'ensemble de la critique et a été adapté pour le cinéma par Éric Tessier. Sur le seuil (le film) a été une des sorties cinématographiques majeures de l'automne 2003 au Québec et les droits américains de remake ont été aussitôt achetés par le groupe Miramax.
Ses quatrième et cinquième roman, Aliss - un véritable livre culte - et Les Sept Jours du talion, un thriller noir d'une intensité remarquable, ont eux aussi été accueillis avec enthousiasme par la presse et le grand public, faisant de Patrick Senécal l'un des auteurs les plus aimés et les plus lus au Québec.
son site :
http://www.patricksenecal.net/et son
Forum ses livres :
OniriaCiter :
Ils sont quatre : David, Jef, Éric et Loner. Quatre criminels qui, habilement, se sont échappés de prison. Mais la police les a pris en chasse et les cerne de près. Alors ils décident de se cacher pour la nuit dans une villa isolée au nom étrange, Oniria... Et c'est sans aucun doute la pire décision de leur existence !
Les 7 jours du talionCiter :
Il s'appelle Bruno Hamel, il a trente-huit ans et il est chirurgien. Avec sa petite famille Sylvie, sa conjointe, et Jasmine, sa fille de sept ans , il habite Drummondville et, comme tous les gens heureux, il n'a pas vraiment d'histoire. Jusqu'à ce que Jasmine, par un bel après-midi d'automne, soit violée et assassinée.
Dès lors, l'univers de la famille Hamel bascule. Mais lorsque la police arrête le meurtrier, un terrible projet germe dans l'esprit enténébré de Bruno : il va s'emparer du monstre et lui faire payer ce qu'il a fait à sa petite fille.
Le jour de la comparution du meurtrier, Hamel, qui a minutieusement préparé son coup, kidnappe le monstre, puis transmet aux autorités policières un message laconique : celui qui a violé et tué sa petite fille va souffrir pendant sept jours, après quoi il sera exécuté. Ensuite seulement, lui-même se rendra.
Les Sept Jours du talion : un suspense d'une rare intensité dont personne et surtout pas le lecteur ! ne sort indemne.
AlissCiter :
Alice, une jeune fille curieuse, délurée, fonceuse et intelligente de Brossard. À dix-huit ans, poussée par son besoin d'affirmation de soi, elle décide qu'il est temps de quitter le cégep et le cocon familial pour aller vivre sa vie là où tout est possible, c'est-à-dire dans la métropole.
À la suite d'une rencontre fortuite dans le métro, Alice aboutit dans un quartier dont elle n'a jamais entendu parler et où les gens sont extrêmement bizarres. Mais c'est normal, non ? Elle est à Montréal et dans toute grande ville qui se respecte, il y a plein d'excentriques, comme Charles ou Verrue, d'illuminés, comme Andromaque ou Chess, et d'êtres encore plus inquiétants, comme Bone et Chair...
Alice s'installe donc et mord à pleines dents dans la vie, prête à tout pour se tailler une place. Or, elle ne peut savoir que là où elle a élu domicile, l'expression être « prêt à tout » revêt un sens très particulier.
Sur le seuilCiter :
Il se nomme Thomas Roy. C'est l'écrivain le plus adulé du Québec. Invité régulier des talk-shows, la parution de ses romans d'horreur est toujours un événement médiatique majeur. Or, voici qu'on le retrouve chez lui, horriblement mutilé et catatonique. Tentative de meurtre ou suicide manqué ?
Pendant que la police enquête, Roy est placé en observation dans un hôpital de Montréal. Paul Lacasse, le psychiatre qui traite l'écrivain, considère au départ le cas comme assez banal. La découverte de faits troublants l'oblige cependant à reconsidérer petit à petit son opinion.
Bientôt, ce sont toutes ses certitudes, tant personnelles que professionnelles, qui chancellent. Car, au-delà du drame de Roy, quelque chose de terrifiant se dévoile lentement, quelque chose d'inimaginable et aux conséquences monstrueuses...
Sur le seuil : un suspense d'une redoutable efficacité, écrit par celui que plusieurs considèrent déjà comme le maître du roman d'horreur québécois.
Le passagerCiter :
Illustration : Jacques Lamontagne Étienne Séguin n'a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d'accepter un poste de professeur de littérature au cégep de sa ville natale. Qu'à cela ne tienne, il fera l'aller-retour par l'autoroute 20 ; le trajet ne prend pas plus d'une heure, cela lui permettra d'écouter la radio et, surtout, d'oublier sa récente séparation !
Peu de temps après, Étienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l'a connu dans son enfance. Mais voilà : Étienne souffre d'amnésie et n'a aucun souvenir de ses jeunes années. C'est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu'il a pris l'habitude d'embarquer ? Et qu'ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse ?
Le Passager : un roman d'une tension extrême... comme tous les romans de Patrick Senécal !
5150 rue des OrmesCiter :
Il s'appelle Yannick Bérubé, il a vingt-trois ans, il est séquestré au 5150, rue des Ormes, dans la ville de Montcharles, et c'est pourquoi il a décidé d'écrire son histoire.
Or, si son récit débute par une banale chute à bicyclette, la suite bascule rapidement dans l'horreur, car la famille qui le retient prisonnier est loin d'être normale : Jacques Beaulieu, le père, est un psychopathe qui ne jure que par le jeu d'échecs et qui se prend pour le dernier des Justes ; Michelle, l'adolescente, semble encore plus dangereuse que son père ; Maude, l'épouse et la mère, est obsédée par le Seigneur et elle obéit aveuglément à son mari. Quant à la petite Anne, elle est muette et ses grands yeux immobiles ressemblent à des puits de néant...
Pour Yannick Bérubé, l'enjeu est simple : il doit s'évader à tout prix de cette maison de fous, sinon il va y laisser sa peau ou sa raison !