Je te crois sans discussion stfoch. ce qui me choque le plus dans ce roman, c'est l'excès de perversité sexuelle. Je dirai rajoute en pas Patrick. Beurre pas trop épais.
Je vais vous faire un commentaire qui j'espère, va vous éclairez sur mon état d'esprit.
Il y a très peu d'auteur qui me font entrer en telle transe, peut-être, Chattam, Thilliez et Grangé sont les seuls a vraiment me captiver a un point ou la fin du monde peut arriver et je poursuivrai ma lecture encore et encore. Sénéchal est de ce nombre, quand je lis cet auteur, je ne fais rien d'autres, je ne pense qu'a lui.
Les critiques sont toutes excellents et c'est mérité. Cependant, on est jamais prophète en son pays. Ainsi, l'écrit qui résume le mieux ma pensée est fournis par un site québécois, polaroides, qui sur le vide a ses commentaires
" c'est un polar original, ambitieux et intéressant écrit par un auteur talentueux mais pas en maitrise de son art. L'intrigue est dense et complexe, bien ficelé et a de la substance. Les personnages ont de la densité et leur psychologie fouillé. Il se lit sans ennui et suscite des réflexions sociales mais les irritants sont nombreux."
L'un de ses irritants est toujours d'après ce même site, se situe du côté de l'écriture . Elle oscille entre le français internationale et le québécois populaire. Avant vous tout compris, arrète de me niaiser.
comme moi, le site a parlé d'excès hémoglobine et de sperme. L'auteur en a mis épais.
La thématique du roman, c'est le vide existentiel et les extrèmes auquels ,il peut conduire dans une société abruti par la télé et la consommation. Jusque ou on peut aller pour briser la solitude, l'ennui et l'insensibilité pour se donner l'impression, ne serait ce qu'un instant d'être vivant? Pour donner un peu de sens a une vie qui n'en a pas ou pour trouver son quart d'heure de gloire.
En ce qui me concerne, je dis que le vide est le roman, le plus abouti, celui dans lequel, l'auteur s'est le plus investi. Le point central de son oeuvre. D'ailleurs le mot vide, ce thème apparait a plusieurs reprises dans ces autres romans.
C'est une virulente critique de la société contemporaine a travers le miroir qu'est la télévision, en particulier la télé réalité. J'ai eu l'impression d'avoir trois livres en un, après la critique de la société, a la fin du premier livre, c'est l'enquête policière qui prend le pas.Enfin, le regard très sombre que porte l'auteur sur ces contemporains. Mention au personnage de Maxime Lavoie qui va révéler sa vraie nature au fil du récit.
A travers les nombreux personnages, plusieurs thèmes sont abordées, la haine,la culpabilité, le besoin de reconnaissance. La grande force de l'auteur est dans son intensité dramatique. Je voulais absolument savoir ce qui était arrivé avant et ce qui allait arriver.
Mon bémol, je le répète c'est cet excès dans la perversité de certains personnages. Mais ce qui me fait le plus peur c'est le message qui transpire de ces pages, de la noirceur du propos , de la solution proposé. Ai je bien compris le message transmis?
Toute cette noirceur heurte ma sensibilité , mon amour de la vie, de l'amour que je porte a mon épouse, a mes enfants. A l'amitié que j'exprime a mes amis. Tous ces petits moments ou on voit ces enfants grandirent. Quand une petite fille dit je t'aime papa. Je veux croire que malgré tous les problèmes de la société la vie est belle et mérite d'être vécu.