tome 1 :
Le dernier quart de siècle sonnant, Mary Ann gagne San Francisco, où la libération sexuelle s'affiche en couleurs outrancières. Elle choisit d'être logée par Mme Madrigal, dans un refuge où se côtoient amicalement des "chats errants" de toutes origines. C'est le début d'une saga. Véritable phénomène depuis leur parution en 1976 sous forme de feuilleton, ces chroniques locales sont aujourd'hui traduites dans toutes les langues. Outre leur côté dépaysant, leur charme universel réside peut-être dans leurs personnages abandonnés, venus dans la ville libre trouver une famille différente, fondée sur des liens nouveaux.
tome 2 : Ce second épisode de chroniques locales qui ont conquis un lectorat international s'ouvre sur la Saint-Valentin. Eh oui, Mary Ann travaille toujours comme secrétaire. Non, elle n'a pas encore rencontré l'homme de sa vie. Mais l'héroïne ne se démonte pas pour autant. Elle se sent bien chez elle au milieu des habitants de la pension de Mme Madrigal. Dans un San Francisco post-libération sexuelle, elle retourne à la case départ, prête à poursuivre sa quête, encouragée par ses frères et soeurs adoptifs. On retrouve avec bonheur l'humour à la fois tendre et décapant d'A. Maupin.
Tome 3 : Voici le troisième épisode des Chroniques de San Francisco, un feuilleton romanesque à l'humour décapant ! Nous retrouvons la très spéciale " famille " du 28 Barbary Lane, cette fois à l'aube des années 80 et plus que jamais en proie à des aventures abracadabrantes : encore une course poursuite en Alaska, un rodéo gay au Nevada, un week-end de star à Hollywood et la séquestration d'une présentatrice de télé dans la cave de Mme Madrigal - tandis que Michael poursuit sa recherche du Prince Charmant - le lecteur n'aura guère le temps de souffler.
Tome 4 : " Les Chroniques nous parlent du présent sur un mode littéraire désuet Maupin n'est pas sans rappeler Dickens. [...] Mais c'est aussi la verve comique et le romanesque le plus échevelé, fait d'enquêtes, d'énigmes et d'anagrammes. [...] C'est que, chez Maupin, tous les destins peuvent ou doivent se croiser : l'action est faite de ces hasards de comédie. Mais les rencontres improbables, n'est-ce pas aussi, en dépit des préjugés des gays chic, la logique sociale de l'exogamie homosexuelle ? Vérité de l'invraisemblable : nous voici bien plongés dans un univers dickensien, où la fantaisie est la clé du réalisme. Du reste, les Chroniques n'ont-elles pas été d'abord publiées en feuilleton, dans un quotidien de San Francisco - à la manière des grands romans du siècle dernier ? Le bonheur de Maupin, c'est donc peut-être cette innocence narrative retrouvée. " Eric Fassin, Le Monde
tome 5 : " Est-il encore utile de présenter Armistead Maupin ? [... ] En 1976, il commence à publier des historiettes dans les colonnes du San Francisco Chronicle. Armistead Maupin remet au goût du jour le feuilleton, tel que le pratiquait Alexandre Dumas au XIXe siècle. Seulement, notre Américain laisse la chevalerie dans sa poche, préférant à d'Artagnan un certain Michael Tolliver (alias Mouse), un joyeux homo. Ce dernier cohabite avec Mona Ramsey, Brian Hawkins et Mary Ann Singleton au désormais mythique 28, Barbary Lane. Mme Madrigal, une "logeuse d'une sensibilité quasi cosmique", transsexuel et mère poule en puissance, y accueille les nouveaux locataires par un joint de son herbe maison... " Emilie Grangeray, L'Officiel.
tome 6 :Bye bye Barbary Lane
T6 Chroniques de San Francisco
_________________ "on est tous l'étranger de quelqu'un" Marc Lévy
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