On risque bientôt d'ouvrir une rubrique Jean d'Aillon !
Tout ça pour vous dire 2 mots sur le n° 3 de la série des Fronsac, ce jeune notaire parisien (élevé au rang de chevalier par le roi dans le récit précédent : Le mystère de la chambre bleue).
On y retrouve un Jean d'Aillon égal à lui-même, c'est à dire profondément érudit, maîtrisant pleinement son sujet, mêlant de manière étourdissante histoire et roman sur un rythme endiablé avec une intrigue bien ficelée et tenant en haleine jusqu'au bout.
Les personnages historiques sont développés de manière attrayante, on bascule ici de Richelieu à Mazarin, autrement plus sympathique, dans une période très troublée puisqu'elle se situe avant et après la mort du roi Louis XIII.
L'enquête sur le meutre d'un commissaire de police aboutit à des découvertes ahurissantes touchant de près la mort du roi. Dans un climat politique détestable puisque tous les prétendants à la régence ou au trône s'affrontent pour le pouvoir, le jeune Fronsac mènera l'enquête avec l'intégrité qu'on lui connait.
Fronsac est peut être un héro de roman un peu trop idéal et lisse mais il en faut ! Et il y a suffisamment de méchants en face de lui ! Belle galerie de portraits : Jean d'Aillon a vraiment un don pour croquer sur le vif les personnages célèbres de l'époque.
Guillaume de Baskerville.
PS : pour répondre à quelqu'un : non, je ne suis pas Jean d'Aillon. D'ailleurs, je doute que celui-ci ose s'affubler d'une cape de Jedi dans les Salons