Chers amis lecteurs,
Vous m'excuserez si je fais ici un peu de publicité pour mes prochains livres...
J'ai terminé une trilogie (La guerre des trois Henri) située à la fin des guerres de religion. En voici un résumé, et les couvertures (en exclusivité). les livres sortiront le 8 oct, en janvier et en mai (dates approximatives).
La guerre des trois Henri
tome 1
Les rapines du Duc de Guise
En 1585, après trente ans de guerre civile dont le paroxysme avait été l’épouvantable massacre de la Saint-Barthélemy, la France restait plus divisée que jamais.
Pourtant, Henri III était parvenu à un fragile équilibre entre les deux factions qui se disputaient le royaume : les protestants, autour de son beau-frère Henri de Navarre, et les catholiques sous la bannière des princes lorrains dont le chef était le duc de Guise.
La mort du duc d’Alençon, le frère cadet du roi, allait tout modifier. Selon la loi salique, en l’absence d’héritier direct, le prochain souverain, ne pouvait être que le descendant du sixième fils de saint Louis : le protestant Henri de Navarre.
Mais les lois du royaume imposaient que le roi de France soit catholique. Les princes lorrains proposèrent donc pour le trône le cardinal Charles de Bourbon, l’oncle d’Henri de Navarre. Le traité de Joinville, en décembre 1584, signé par l’Espagne, la papauté, les Guise et une partie de la noblesse de France officialisait cette succession.
Au même moment, des bourgeois parisiens terrorisés à l’idée d’être damnée en laissant un prince hérétique monter sur le trône, s’étaient rassemblés en une confrérie secrète pour la défense du catholicisme : la sainte union, et comme le duc de Guise n’était pas assez fort pour imposer au roi le traité de Joinville, il s’allia naturellement à cette sainte union pour constituer une ligue catholique.
Les ligueurs, qui avaient pour dessein de prendre le pouvoir, agirent au printemps 1585 et, à l’été, la plupart des grandes villes du royaume étaient devenues ligueuses, même si le roi avait réussi à garder Paris. Henri III devait dès lors accepter les dures conditions des princes lorrains et bannir le culte protestant de France.
Au cours des années suivantes, le roi devait vainement essayer de reprendre son royaume au duc de Guise, avant de décider finalement de l’assassiner. À son tour, il devait tomber sous les coups d’un moine fanatique, en désignant Henri de Navarre comme son successeur légitime.
C’est donc durant les quatre années qui ont suivies la mort du duc d’Alençon qu’Henri de Navarre s’est imposé comme le futur roi de France. Si son succès est dû à son habileté, il s’explique aussi par la rencontre d’hommes et de femmes que rien ne rapprochait et qui choisirent pourtant de se retrouver afin de donner à la France un roi légitime.
C’est leur aventure que nous allons raconter.