Souper mortel aux étuves : roman noir et gastronomique à Paris au Moyen Age.
Présentation de l'éditeur
Paris, 6 janvier 1393. Messire Jehan est retrouvé la gorge tranchée dans des étuves mal famées de la rue Tirechappe. Constance n'a alors qu'une seule idée : venger son mari. Elle se fait embaucher comme cuisinière par Isabelle la Maquerelle - la patronne des étuves. Elle doit affronter l'irascible Guillaume, - cuisinier à la cour du roi -, qui arrondit ses fins de mois aux étuves. Leurs joutes culinaires deviennent vite l'attraction majeure du quartier de la Grande Boucherie. Dans les rues bruyantes de la capitale, Constance découvre les étals des bouchers, des maraîchers ou des rôtisseurs, apprend à distinguer les poissonniers de mer et d'eau douce. Elle croise colporteurs et marchands d'oublies, goûte une tourte d'épinoches, achète les petits pâtés à la moelle d'Enguerrand le Gros, se régale d'une gaufre ou d'une dariole. A la cour de Charles VI, après le tragique épisode du Bal des Ardents, elle rencontre le célèbre cuisinier Taillevent, auteur du Viandier, - le premier best-seller gastronomique. Malgré les embûches, Constance mène l'enquête et utilise ses talents culinaires pour obtenir des informations. C'est à Bruges, sur la piste des assassins de son mari, qu'elle rencontrera l'amour ! Mais pourra-t-elle échapper au piège mortel qui lui est tendu et confondre ses ennemis ? Souper mortel aux étuves plonge le lecteur au cœur du Paris du Moyen Age. Après Meurtres à la pomme d'or (Agnès Viénot Editions, février 2006), Souper mortel aux étuves est le deuxième roman historique et gastronomique de Michèle Barrière. RECUEIL DE RECETTES D'ÉPOQUE À LA FIN DU LIVRE.
Le roman de Michèle Barrière est dans la sélection d'Avril du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2009.
Nous savions que les auteurs de romans policiers devaient aussi être prestidigitateurs, afin de nous surprendre et de nous promener jusqu'à la dernière page. Ils doivent aussi être horloger, afin de faire en sorte que chaque mécanisme de leur intrigue tourne sans encombre. Avec le roman de Michèle Barrière, nous découvrons qu'un auteur doit aussi être un fin gastronome (voir ma critique sur le dernier roman de Laurent Scalese, la Cicatrice du Diable), afin de nous mijoter une histoire pleine de saveurs. Un roman plein d'épices et de bonnes herbes qui mettra à l'épreuve votre appétit de connaitre la fin.