Editions le grand livre du mois :
Une brume envoûtante plane sur les livres de Philippe Claudel, qui n'aime ni les précisions géographiques ni les dates exactes. Il est probable que l'action de son nouveau roman se situe dans un village perdu des Alpes autrichiennes, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Brodeck est chargé par le maire de rédiger un rapport sur ce qu'il faut bien appeler le lynchage d'un artiste étranger par les habitants déchaînés. Qui était cet homme ? D'où venait-il ? Comment a-t-il suscité cette rage meurtrière ? En tentant de répondre à ces questions, Brodeck est amené à évoquer sa déportation pendant la guerre, et le sort atroce réservé à sa femme. Quand le brouillard commencera à se dissiper, quand le mystère s'éclaircira, le lecteur comprendra la portée universelle du fameux rapport commandé à Brodeck...
- 414 pages
- Format : 13.5 x 21.5 cm
- reliure souple illustrée


C'est à la fois intimiste et universel, émouvant et sans trémolo.
Le Point

Un roman fascinant qui hante son lecteur.
Madame Figaro

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«Il y a comme ça des jours où on se demande si Dieu ne boit pas.»
Pierre Desproges

Il m'aura fallu un mois pour le lire...

Ca ne s'avale pas comme ça... autant j'ai lu l'anneau de Moébius en un dimanche, autant là, j'ai lu quelques pages et j'ai dû faire une pause, digérer ce que je venais de lire...

En fait, rien n'est dit, on est dans un lieu inconnu, y'a les autres, les étrangers, la période des camps... mais pas une fois les termes d'allemands, de juifs, de dates... et pourtant on reconnait l'Histoire... peut-être ce dialecte au consonnance allemenande...
Et là on se dit la vache ça pourrait se reproduire ailleurs avec d'autres nationalités, d'autres lieux... c'est devenu comme universel, à spectre large...

Tout est implicite mais tellement là...

On n'en sort pas indemne tellement c'est lourd de vérités sur la nature humaine...

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«Il y a comme ça des jours où on se demande si Dieu ne boit pas.»
Pierre Desproges

J'ai hésité je ne sais combien de fois à me l'acheter celui-là...

Certes Philippe Claudel écrit très bien, certes ce livre nous renvoie toute l'horreur de la période de la guerre, des camps de concentration mais aussi de l'homme et de son comportement, mais au final, mon avis est plutôt mitigé, je n'ai jamais eu l'impression d'être vraiment prise dans le récit, il m'a manqué quelque chose pour entrer réellement dans l'histoire. tant pis...

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Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant.
(Boris Vian)

je me tate... une adaptation au théâtre se joue à Caen en décembre...

http://www.comediedecaen.com/web/spectacle-Le_Rapport_de_Brodeck-425.html

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«Il y a comme ça des jours où on se demande si Dieu ne boit pas.»
Pierre Desproges