Alors qu'il rentre d un voyage d'affaires, Guillaume trouve son ex femme morte et sa fille Mia gravement blessée. Malgré les soins prodigués, cette dernière ne survivra pas.
Anéantie, Guillaume va sombrer dans une folie destructrice.
Sous le charme de la découverte d'un auteur italien de premier ordre, Donato Carrisi, et fort d'une critique louangeuse de Claustration, premier bouquin de Salvatore Minni, nom au consonance italienne, j'ai décidé de craquer sur Désobéissance, son troisième roman.
Las ! En fait d'italien, Minni est Belge (sic) et question suspense psychologique...j'ai lu mieux ! Bardė d'une pléthore d'amis écrivains et pas des moindres: Abel, Denjean, Norek, Bakowski et last but not least Thilliez, on était en droit de s'attendre à un minimum d'originalité ou du moins à un twist final nous explosant en pleine face...que nenni! Le seul twist à lieu au milieu du roman et s'il nous réveille un temps soit peu, il n'empêche en rien de deviner la fin. Si les personnages sont plutôt réussis, Sarah, Jessica, l'inspecteur, Rita l'amie de Jessica , on voit disparaître ces deux derniers de l'histoire, alors que des liens s'étaient tissés entre l inspecteur et Jessica et Rita n'est absolument pas exploité...quant au dénouement, on se croirait revenu dans les films d'horreur américains des 80, à la vendredi 13! Pitié on n'ose plus en faire des comme ça !
En conclusion, si le roman se lit bien, il est aussi vite oublié!
2.8/5