Un vétéran d Irak tombe en panne au milieu d'un patelin perdu, rencontre une femme qu'il défend alors qu'elle se fait battre par son copain. S'ensuit un plan pour se débarrasser du cogneur patenté et toucher l'assurance vie. Et la suite...Très loin de ce que vous pouvez en penser!
Les editions Gallmeister avec leur collection néo noir font un tabac en ce moment aux yeux des "polardeux" purs et durs. Il fallait donc que j'essaie un des titres de la collection, ce numero 7 et voir ce qu'il en était.
Bon, tout d'abord, j'avoue, sur ce simple titre, ne pas partager l'enthousiasme quasi mystique de la grande majorité. Ce roman m'a fait penser à un vieux titre de la Serie Noire qui en son temps avait fait scandale, Londres-express de Peter Loughran et qui décrivait de façon quasi clinique, mais avec ce fameux tact anglais, un pur psychopathe. Corrosion aborde ce thème, de façon maline, mais avec une écriture qui ne m'a pas follement transporté, la raison en est les divagations trop superfétatoires du "héros". Découpé en trois parties, que je nommerais La rencontre, La genèse et La vengeance, le livre se conclut par une quatrième partie très courte, mais très originale, concluant de façon christique ce roman étrange, parfois émaillé de jolies tournures: "Il habitait dans une petite maison décorée de pauvreté" et à propos des "habitants" du cimetière "privés de dignité, dans la vie comme dans la mort".
Au final un bilan mitigé, mais c'est somme toute assez normal de redescendre sur terre après avoir lu deux chefs d'oeuvres consécutifs, La chambre blanche et Le sang dans nos veines.
3/5