Fini à l'instant et c'est encore du très bon Claire Favan !
Pour changer, elle situe l'histoire en France et l'impact des mots est encore plus fort.
On s'attache très vite au petit Milo et on ne peut qu'être révolté contre le système quand on lit tout ce qu'il lui arrive.
Et surtout on garde en mémoire tout au long de notre lecture la préface de son fils Gabriel.
On comprend d'autant plus l'incapacité du système scolaire à proposer des solutions ou des structures adaptées aux enfants "différents" (j'aime pas ce terme).
La première partie m'a labouré le cœur
L'envie de pleurer et crier m'a souvent tenue compagnie, et chaque chapitre apporte son lot d'injustices.
La deuxième partie est beaucoup plus proche de ce que l'on connaît de Claire Favan.
Du coup, j'ai un peu moins accroché, car après une première partie si forte en émotion, j'ai ressenti comme un manque (j'arrive pas à trouver les mots exacts).
La fin est assez inattendue et m'a un peu fait penser à du Barbara Abel.
Tout comme grip, j'aurais aimé passer un peu plus de temps avec Milo enfant.
Pour conclure, j'ai quand même adoré !
Claire Favan fait partie des auteures que j'ai toujours plaisir à lire et j'aimerai beaucoup beaucoup beaucoup lui parler lors d'une rencontre privée (message pas du tout subliminal pour les modos
).