Hugo se terre chez lui et observe de sa fenêtre les bombardements qui détruisent quotidiennement une partie de la ville, de l'autre côté.
Pauline se terre dans les tunnels du métro avec quelques survivants, car elle est du mauvais côté de la frontière.
Achat hasardeux pendant les Quais du Polar, car je tiens mes promesses
Mais quel heureux hasard !!!
Ce roman est très difficile à expliquer. Quand on commence la lecture, on ne sait pas où se déroule l'histoire, ni quand, nous n'avons presque aucun point de repère. Très perturbant !
Ambiance post-apo, ville divisée par une frontière. Si vous êtes du mauvais côté, vous subissez les bombardements quotidiens et les militaires qui n'hésitent pas à vous tirer comme des lapins. Les descriptions sont extrêmement visuelles et j'ai très vite été immergée dans cette ville ensevelie sous les cendres. Dans ma tête, c'était une ambiance à la Walking Dead, sans les zombies
mais en mode Survivor.
Les chapitres sont très courts et installent un rythme soutenu, et l'alternance entre Hugo et Pauline nous donnent deux points de vue, chacun de son côté de la frontière.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, tranchante, qui ne s'embarrasse pas de mots superflus. C'est incisif et addictif tout en étant presque poétique.
Malgré une fin qui me laisse toute aussi perplexe qu'au début de ma lecture, je suivrai attentivement les prochains romans de l'auteur.