Voilà, un petit topic sur cette auteur, j'ai lu queques un de ces romans et Raven m'a demandé d'en parler.
Debout les morts
Un arbre pousse-t-il en une seule nuit sans que personne l’ait planté? Rude énigme sur laquelle vont buter les trois chercheurs — Matthias le préhistorien, Marc le médiéviste et Lucien le fou de la Grande Guerre — qui habitent chacun un des étages de la maison toute pourrie (mais chronologiquement stratifiée) de la rue Chasle, à Paris.
Dans le jardin de leur voisine, la cantatrice Sophia Siméonidis, un jeune hêtre surgit un beau matin sans que cela préoccupe outre mesure son époux indifférent. Elle, par contre, n’en dort plus. Ses trois voisins ne pourraient-ils lui venir en aide et creuser pour vérifier ce que cachent les racines de l’arbre ?
Ils s’exécutent. Rien.
Puis Sophia Siméonidis disparaît. Puis apparaît Lex, la nièce de Sophia qui adore sa tante mais a tout à gagner à sa mort.
Et puis il y a le Vieux Vandoosler, l’oncle de Marc le médiéviste, l’ancien flic revenu de tout mais pas des femmes; et puis la belle Juliette, l’amie intime de Sophia, propriétaire du Tonneau où Sophia mangeait tous les jeudis à midi.
L'histoire est intérressante. On fait connaissance avec quatre hommes qui vivent ensemble mais qui ont peu de choses en commun. Le vieux Vandoosler appelle ses colocataires les évangélistes, saint Marc, Saint Matthieu et Saint Luc.
La fin est un peu longue et gache un peu la chute qui du coup devient prévisible.
Un peu plus loin sur la droite
Ex-flic, Louis Kehlweiler découvre par hasard un petit os humain dans un excrément de chien. Il note les habitudes de chaque promeneur de chien du secteur tandis que Vandoosler, son jeune archiviste, épluche les journaux pour déceler la moindre mort suspecte. Leurs recoupements finissent par les conduire à Port-Nicolas, village perdu de la côte du Finistère, où la vieille Marie a chuté d'une falaise deux semaines auparavant. La gendarmerie avait conclu à l'accident mais Kehlweiler refuse de lâcher le morceau. Pour imposer son point de vue, il doit se confronter aux élus et aux notables, ainsi qu'aux rumeurs et aux rancoeurs de la bourgade. Un défi comme aime les relever Kehlweiler, cet esprit indépendant qui n'a pas peur de plonger les deux mains dans la boue.
On fait la connaissance d'un personnage atypique, Louis Kehlweiler, ancien flic de l'Interieur, et d'une de ses amis, ancienne prostitué, la vieille Marthe. On retrouve les évangélistes et le vieux Vandoosler.
J'ai trouvé l'histoire moins interessante mais les personnages sont attachants. Kehlweiler se balade toujours avec un animal de compagnie assez spécial : un crapaud.
Sans feu ni lieu
Clément Vauquer est une rareté. Il est stupide au point d'exécuter ce qu'on lui demande de faire sans se poser de questions, et assez aveugle pour ne pas voir la tombe qu'on creuse sous ses pieds. Pour un manipulateur, c'est une véritable aubaine. Lorsque son portrait s'étale à la une de tous les journaux et qu'on l'accuse d'être le tueur en série de jeunes parisiennes, il n'y a que la vieille Marthe pour croire à son innocence. Cette ancienne prostituée, qui avait pris Clément enfant sous son aile, va tout faire pour prouver l'innocence de "son petit". Elle fait appel à Louis Kehlweiler, ancien client et ami de longue date, qui va mener l'enquête avec son équipe d'érudits, les Évangélistes.
On retrouve Les même personnages que dans Un peu plus loin sur la droite.
L'histoire est sympa. Je crois que c'est celle que je préfère.
L'homme à l'envers
Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour : Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit
Best seller et grand prix Cognac 2000
Changement de personnage, je commencais pourtant a être habitué aux autres. Je suis en train de le lire. Une histoire de Loup garou.
Donc voilà, les quatres Vargas que j'ai lu. Il en ressort que j'aime assez ce qu'elle fait mais cela reste plat quand même. Fred vargas écrit des polars qui sont faciles à lire.