« Le Point » donne la parole à des figures locales et à des personnalités de la ville, ceux qui la « font », y travaillent, la construisent ou s'y produisent. Points de vue croisés de citoyens de tous horizons qui partagent le même indéfectible amour pour leur cité et sa rade, connue pour être la plus belle du monde, après celle de Rio. Pour Toulon il y a Kaine Giebel
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36 ans, écrivain, auteur de romans policiers. Elle sera de la Fête du livre, ce samedi 17 novembre, sur la place d'Armes, à la rencontre de ses lecteurs. Elle y dédicacera son dernier ouvrage, « Les morsures de l'ombre », un thriller psychologique qui vient de sortir au Fleuve Noir.
Ses adresses. Si elle sort peu, Karine Giebel aime tout de même aller au Bonheur est dans le potager (41, rue Blaise-Pascal), un restaurant du quartier du Mourillon. Là où, précisément, elle travaille en tant que fonctionnaire à la communauté d'agglomération, à la direction des transports. « Le bonheur y est dans l'assiette, surtout , s'enthousiasme-t-elle. La carte change régulièrement et on y trouve des recettes très raffinées, originales, avec des mélanges salé-sucré, d'inspiration parfois provençale, parfois exotique... On est toujours surpris. Il y a aussi un grand choix de tartines, des sortes de bruschetta délicieuses, au poisson, à la viande, au fromage. » Karine Giebel vante encore l'accueil « chaleureux », les cocktails et les prix très raisonnables de la maison, où elle vient aussi parfois dîner. Plus près de chez elle, elle s'installe de temps en temps à l'une des grandes tables en bois de La Coquette, dans le quartier de Saint-Jean-du-Var (124, avenue Joseph-Gasquet). Elle apprécie beaucoup le cadre de cette vieille bâtisse et son grand parc. « Quand il fait beau, je viens déjeuner d'une simple grillade. Ce n'est pas de la cuisine très élaborée mais on se sent vraiment bien à l'extérieur, à l'ombre de ces arbres très vieux et immenses. »
Les balades. Karine n'apprécie plus la mer qu'à la basse saison. Elle adore alors marcher, en partant de la plage de Fabrégas (à La Seyne), sur le sentier du littoral, qu'elle emprunte jusqu'à la chapelle de Notre-Dame-du-Mai, au cap Sicié, point culminant de la balade. « J'aime beaucoup ce chemin qui surplombe plein de petites criques isolées, dont certaines ne sont accessibles que par la mer. » Ecolo convaincue, elle va parfois marcher avec son compagnon du côté des salins, à Hyères, pour regarder les oiseaux.