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"D'où provenait la fascination qu'exerçait Olive Martin ? Du spectacle grotesque de son mètre cinquante-cinq pour quelque cent vingt kilos ? De sa sinistre notoriété ? De la répulsion qu'elle inspirait ? Elle avait débité sa mère et sa sœur en morceaux qu'elle avait rassemblés sur le sol de la cuisine en une composition abstraite sanguinolente. L'énormité du crime, jointe à l'impression terrifiante que sa silhouette apocalyptique avait produite sur les membres du tribunal lui avaient valu une condamnation à perpétuité. Le crime mis à part, ce qui rendait son cas exceptionnel, c'est qu'elle avait plaidé coupable et même refusé de répondre."
Dès sa première rencontre avec Olive Martin, Rosalind Leigh, qui a accepté non sans dégoût d'écrire un livre sur elle, a le sentiment que la meurtrière obèse n'est pas coupable. Mais alors pourquoi ces aveux ? Qui protège-t-elle ? Et pourquoi ?
Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un véritable roman policier anglais (et non un thriller) et j'ai trouvé beaucoup de plaisir à découvrir l'univers de Minette Walters. Des personnages attachants avec un véritable vécu que l'on découvre au fur et à mesure du roman de même que les éléments de l'enquête qui est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait au départ. Un très bon moment donc avec une réflexion sur les apparences des plus intéressante et une belle découverte que cette auteur anglaise.