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Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant.
(Boris Vian)

J'ai profité d'une opération promotionnelle (le livre et le DVD du film à prix réduit) pour découvrir ce classique du roman noir.
J'ai donc pu faire la connaissance avec le jeune John, 9 ans seulement, et de sa petite sœur de 4 ans Pearl, tous deux aux prises avec le charismatique et inquiétant Prëcheur, aux fameux "amour" et "haine" (enfin, "love" et "hate" en VO) tatoués sur les doigts.

L'histoire est vue essentiellement par les yeux de John, ce gamin qui doit supporter des responsabilités d'adulte tout d'un coup, devant veiller sur sa jeune sœur et sur le magot pour lequel son père est mort pendu, quitte à s'opposer au monde des adultes, qui font preuve d'autant de naïveté que la petite de 4 ans.

Un très bon roman qui, en plus de l'affrontement entre Prêcheur et les 2 enfants, se pose comme un témoignage d'une Amérique en crise dans les années 30, où les gens en devaient venir aux pires extrémités pour nourrir leur famille, et se raccrochaient à tout espoir (voir la foi qu'ont les adultes en Prêcheur, "un homme de Dieu").

Je compte regarder le film très prochainement pour comparer, d'autant qu'il parait que c'est un chef d'œuvre.

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Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant.
(Boris Vian)

Ah quel grand moment que ce film, le seul réalisé, par l'immense acteur britannique Charles Laughton. Jamais Mitchum n'a été aussi inquiétant et
jamais on n'a ensuite réalisé un fil aussi inclassable que La nuit du chasseur.

Le film en noir et blanc oscille entre rêve et réalité, rêve et cauchemar, jour et nuit ...

Lisez ce livre puis voyez le film car la confrontation entre le bien et le mal, entre le monde des adultes et celui des enfants n'a jamais été porté aussi bien à son paroxysme.