pour répondre à Sibyl
le pitch d'"Interrogatoire":1952.Un vagabond est interpellé près d'un terrain vague où a été trouvé le corps d'une fillette de huit ans. deux inspecteurs ont douze heures pour découvrir la verité: coupable ou pas?
Réussite totale pour ce bouquin, un vrai pari scénaristique, quasi cinématographique dans son découpage: énonciation d'un fait dont aussitot on se réfère, le tout par des dates, avec des "avants-arrières" à la "Cold Case", sans JAMAIS perdre le lecteur en route. Et tout se recoupe, jusqu'au retournement final, totalement imprévu, car lié au prologue...que l'on avait oublié!
Et attention! Ici pas de happy end, mais juste une fin touchante avec un flic voulant juste terminer son boulot, mettre son imper et rentrer chez lui
profiter de sa famille dans une ambiance qui n'est pas sans rappeler Douglas Kennedy décrivant le maccarthysme dans son meilleur roman.

Ah j'adore les bouquins où il faut relire le prologue à la fin du livre !

Comme je le disais je suis très tentée en tout cas

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Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant.
(Boris Vian)