Eric, la quarantaine célibataire, illustrateur jeunesse, est un boulimique de presse quotidienne : pas un petit déj’ sans journaux, ni un repas sans lecture, d’ailleurs. En parcourant un article de son amie Claire sur la firme Vidétis et ses velléités de rachat d'un grand quotidien national, il découvre cette chose stupéfiante : entre parenthèses, l’incongrue (serrons les fesses, NDLC). Une Note De La Claviste ! De son côté, Claire ne tarde pas à recevoir des menaces. Elle appelle Eric à la rescousse.
Un polar trépidant qui, sans se prendre au sérieux, dénonce un mélange des genres très actuel entre intérêts économiques des grandes sociétés et puissance des médias. Des médias que l’auteur connaît bien et dont il joue avec un bonheur très communicatif. Son héros amoureux des mots, et des journaux, a de la repartie, et le ton un brin décalé séduit immédiatement. Philippe Mouche s’inquiète du pouvoir de la télévision... et s’amuse d’un possible contre-pouvoir de l’écrit. Vous avez dit plaidoyer pour la presse écrite ?
Rencontré au salon de Vienne, philippe Mouche qui a écrit là, son premier roman se faisait très discret à coté d'un pseudo "podologue" !! ...mais la couverture de son livre m'a attiré
et je ne le regrette pas du tout !!
j'ai adoré ces "francésisations " de certains termes courants comme le chaubise ou le djinn et même, il a osé... les pipoles et la djetsette !!
Par contre, ce n'est pas un polar qui vous attire dans une enquête rapide et mené tambour battant...non, non !! c'est plutot le suivi d'une reflexion tranquille du héros (et de l'auteur)...sur l'avenir de la presse écrite et il faut bien le dire des livres !! de l'humour, partout mais légèrement décalé