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Message Publié : 23/03/2012 07:40 
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Le Delta du Niger, l’enfer sur terre : marées noires dévastatrices, paysans réduits à la famine, guérilleros traqués par des militaires sanguinaires.
Pour les multinationales qui en exploitent l’or noir, une manne.
Mais aujourd’hui, elles ont peut-être trouvé mieux que le pétrole…
Face à leur cynisme, que pèsent les idéaux de deux médecins humanitaires bien décidés à ne pas les laisser faire ? Source du 4ème de couv' : Polars Pourpres


Comme on risque d'être plusieurs à lire ce roman dans les prochains temps, je me permets d'ouvrir le petit sujet qui va bien... :oops:
L'auteur sera aux Quais du Polar ! :grin:


Dernière édition par Montse le 29/03/2012 08:45, édité 2 fois.

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Message Publié : 23/03/2012 07:42 
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stfoch a écrit :
Je viens de terminer les fantôme du Delta et on peut dire que pour son âge l'auteur à un talent fou il n'a rien à envier aux Grangé ou Chattam


Montse a écrit :
Il y a de fortes chances que je me laisse tenter aux QDP... :wink:


taylor a écrit :
euh moi c'est déjà prévu : sifflote :


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Message Publié : 23/03/2012 15:49 
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Lecteur curieux

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Montse a écrit :
Comme on risque d'être plusieurs à lire ce roman dans les prochains temps


... et à aimer j'en suis certain !
Il est excellent. :)


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Message Publié : 24/03/2012 16:43 
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Lecteur gourmand
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:grin: Nos amis de polars pourpes organise un concours pour gagner ce livre :cool:

_________________
Il y a trop de livres à lire.


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Message Publié : 05/04/2012 17:17 
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Je viens de finir Les fantômes du delta.
La onzième plaie m'avait beaucoup plu et Aurélien Molas revient ici avec un livre très différent. Ce livre est plus abouti que le premier, j'ai plongé dans cette afrique dès les premières pages du livre. Le rythme est soutenu tout au long du livre, des chapîtres courts et une histoire haletante rendent cette histoire captivante.
J'ai aimé cette histoire d'amitié, ces hommes pleins d'idéaux confrontés au monde actuel.
Bref, j'ai adoré ce livre alors foncez l'acheter!!

Ce deuxième opus confirme ce que j'avais pensé en lisant la onzième plaie : Aurélien Molas est un auteur à suivre !


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Message Publié : 10/04/2012 13:31 
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Inscription : 25/09/2006 13:16
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C'est effectivement un excellent roman que ces Fantômes du Delta. Des fantômes présents tout le long du roman sous différentes formes. Le titre est, je trouve, particulièrement bien choisi.
Ce qui frappe en premier en commençant le roman, c'est la facilité avec laquelle l'auteur nous transporte dans son univers, on se retrouve totalement immergé. Un style qui fait qu'on visualise parfaitement les décors.
Les personnages sont parfaitement définis et pourtant ils sont nombreux mais à aucun moment on ne se perd. Ils sont profonds, touchants, crédibles, humains, tout simplement.
Et comme le dit Stfoch dans sa chronique, on aimerait avoir encore plus d'informations les concernant et notamment sur leur passé.
Des thèmes forts et d'actualité sont à la base du récit et franchement ils sont très bien retranscris. On n'ose imaginer la somme de recherches et de travail qui a dû être nécessaire pour rendre le tout aussi fluide.

Après La onzième plaie, Aurélien Molas nous livre un roman totalement différent (j'adore quand un auteur se renouvelle autant d'un roman à l'autre) mais tout aussi réussi.
Vivement le prochain ! :mrgreen:


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Message Publié : 11/04/2012 19:14 
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Lecteur gourmand
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Inscription : 15/09/2008 09:48
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Laissez-vous t'hanter (!) par les fantômes du Delta en ouvrant le nouveau roman d'Aurélien Molas.

L'essence même du travail d'un écrivain consiste avant toutes choses à trouver le bon mot pour donner le maximum d'informations au lecteur. Mais pas forcément en un maximum de mots. Une fois qu'il a trouver son mot, sa gemme, il va falloir lui trouver le parfait écrin. La phrase dans laquelle il va prendre racine et libérer son énergie, son éloquence, pour prendre son véritable sens.

Il suffit de lire les premières pages des ces Fantômes du Delta pour comprendre qu'Aurélien Molas est de ces écrivains.

Une fois que l'auteur trouve le bon mot, il lui faut trouver les bons personnages et les bons décors. Et cela fonctionne de la même manière : il est aussi important d'avoir un bon personnage que de lui trouver de bons interlocuteurs. Idem pour le décor. Vous pouvez mettre du cœur à l'ouvrage en décrivant une fleur et mettre autant d'ardeur à décrire ce qui entoure cette fleur, pour la faire ressortir, pour la mettre en valeur.*

Et ce principe de la poupée gigogne trouve son apogée dans le titre du roman d'Aurélien Molas. Celles et ceux qui ont lu le roman auront remarqué la présence répétée d'un motif au long du récit : le mot "fantôme" devient mantra, leitmotiv.

Comme je l'avais fait avec les chroniques de l'Homme qui disparait de Jeffery Deaver, L'Anneau de Moebius de Franck Thilliez, La Cicatrice du diable de Laurent Scalèse et Les Ronds dans l'eau d'Hervé Commère, les fantômes d'Aurélien Molas vont me permettre de mettre en avant l'un des talents qui différencie un auteur de romans d'un écrivain.

Ce "fantôme" est très intéressant pour parler du travail de l'écrivain. Ce n'est pas un hasard si l'autre nom pour les désigner est les ombres. Une ombre est liée à une source. Elle devient son négatif, son reflet, sa conscience et ses secrets.
Dans le livre d'Aurélien Molas, les fantômes sont tours à tours des habitants du Delta, des pêcheurs, des paysans, des soldats, des enfants qui meurent de faim, et des peuples exilés de force. Mais ces fantômes incarnent également la conscience des personnages. En faisant le choix de travailler dans l'Humanitaire ou en prenant la tête d'un groupe militaire, certains ont laissé derrière eux leurs vies d'avant. Tous les moyens sont bons pour tenter d'oublier : drogue, alcool, overdose de travail, argent. Mais ils ont beau faire, elle revient les hanter en grignotant le peu de sérénité qu'ils parviennent à gagner de temps en temps.

Et comme je le disais plus haut*, on peut évoquer la présence d'un fantôme aussi bien en décrivant sa consistance éthérée qu'en évoquant les choses qui l'entourent et qui permettent d'en deviner ses contours. Un peu comme le mot dans la phrase. Il y a ce que le mot évoque et autour, la silhouette du mot qui devient phrase.
Et il est là le lien entre Aurélien Molas et ses lecteurs : les mots de l'auteur sont des fantômes, des ombres, qui vont lui permettre de hanter l'imaginaire du lecteur. Avec un immense talent, il choisit avec parcimonie l'outil-mot qui va graver à jamais dans le marbre des pages, l'histoire des fantômes du delta.

_________________
Frédéric Fontès News, chroniques de livres sur 4decouv.com et partenaire de lalibrairie.com


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Message Publié : 29/04/2012 15:44 
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Les lecteurs qui ont aimé "la onzième plaie" ne pourront qu'aimer les fantomes du Delta. Tout d'bord le pays : le Nigéria. C'est sur ce n'est pas la destination de vos prochaines vacances mais franchement durant tout le roman, vous y êtes. Vous sentez les odeurs que charrient le fleuve. Vous cotoyez les habitants écrasés par la pauvreté, la famine, la guerre.

Au milieu de tout ça se démènent les humanitaires et plus particulièrement Médecins Sans Frontières. Des médecins sont envoyés sur place pour mesurer l'étendue de la malnutrition chez les enfants. Jacques et Benjamin ont voué leurs vies à sauver celles des autres. Ils en ont fait le serment lorsqu'ils sont rentrés dans l'organisation.

Pour une vie sauvée, 10, 100, 1000 sont perdues. Comment ne pas perdre la foi en ce qu'ils font. Donner aux autres vous vident et vous laissent pour certains désabusés.

Megan, jeune infirmière d'origine américaine, décide de tout quitter pour partir en mission humanitaire : peut être se sentira-t-elle plus utile ? Vivante? Elle trouvera plus qu'un sens à sa vie lors de cette mission.

Et enfin le personnage, dirais-je, central de ce roman : la petite Naïs. Qui est-elle ? que représente-t-elle ? Au fil des pages et des nombreux rebondissements qui jalonnent le livre, on apprend plus sur elle, sur sa valeur, son potentiel et pourquoi elle est l'objet de toutes ces convoitises.

A mi chemin entre le thriller et le roman d'aventures, ce roman vous emmènera loin. Je tire mon chapeau à tous les humanitaires qui luttent aux quatre coins du monde contre la maladie mais également contre le pouvoir et l'argent. Un combat de David contre Goliath ???????? La question reste ouverte.

Le style de l'auteur m'a rappelé celui de Jean-Christophe Grangé par son travail de fourmi qui donne un récit très fouillé et très documenté et tous les ingrédients pour un très bon roman.

_________________
"on est tous l'étranger de quelqu'un" Marc Lévy
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Message Publié : 15/01/2013 18:47 
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Lecteur gourmand
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Localisation : Ramonville loin du Québec
:grin: j'avoue avoir préféré les fantomes du delta a la onzième plaie. Je ne voudrais pas répéter ce qui a été dit au sujet des humanitaires. c'est un hommage bien entendu. J'aimerai surtout attiré votre attention sur les idéaux de ce roman. Les humanitaires ont de très beaux idéaux tout comme les révolutionnaire au départ. Malheureusement, tout ces voeux pieux sont balayés par la cupidité et la noirceur de l'âme humaine. D'ailleurs certains des éléments existe. L'auteur nomme un enfant atteint d'une maladie rare. Une recherche rapide sur internet nous permet d'en apprendre d'avantage sur le sujet.

_________________
Il y a trop de livres à lire.


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