A y est fini à l'instant...
Encore une fois, Grangé nous embarque totalement, et c'est avec (plaisir ? pourtant quand on voit toutes les horreurs décrites...) frisson en tout cas que l'on suit les deux héros, Kasdan (un Arménien d'une soixantaine d'années marqué par la mort de sa femme et par d'autres choses encore) et Volokine (un jeune flic de 30 ans, d'origine russe, beau comme un dieu mais accro à l'héroïne), tous deux donc marqués par de profondes fêlures, enquêter en marge des circuits officiels sur des meurtres liés à des chorales d'enfants.
J'ai souvent pensé aux "Rivières pourpres" lors de ma lecture : tout d'abord bien sûr le duo de flics
mais aussi certains thèmes abordés, le nazisme, l'aryanisme et la pureté...
Bon certes l'on pourra reprocher quelques éléments un peu "gros"
comme le fait que les 2 flics se retrouvent impliqués directement ou la chasse à l'homme à la fin
mais ça reste des éléments de détail, j'ai vraiment adoré et en plus j'ai appris pas mal de choses
je ne savais pas pour le Cameroun par exemple...
Par contre je trouvais déjà que les chants d'enfants pouvaient être une musique relativement effrayante (quand c'est repris dans les films d'horreur par exemple), ça ne va pas s'arranger
Ah et les 2 dernières lignes de fin c'est juste wahouu !
Donc en résumé, si vous aimez Grangé et notamment
Les Rivières pourpres,
Miserere devrait vous plaire. La fin reste cependant un peu plus compréhensible même si certains éléments sont un peu "too much" (mais relativement en dehors de l'enquête donc ça ne m'a pas gênée plus que ça)...