Par une nuit sans lune, Jehan de Montpéril le chevalier errant, doit escorter au plus profond de la forêt six fossoyeurs porteurs d'un cercueil bardé de fer. C'est une armure qu'il s'agit de mettre en terre. Une armure maléfique, une armure tueuse, qui, dit-on, bouge toute seule et répète, la nuit, les gestes de mort appris sur les champs de bataille. Ceux qui ont tenté de s'en vêtir ont vu leur famille décimée par ce vêtement de guerre, si parfait que tous les chevaliers le convoitent. Une malédiction pèse-t-elle vraiment sur l'habit de métal, ou bien quelqu'un se sert-il de cette légende pour mener à bien une mystérieuse vengeance ? C'est ce que Montpéril devra tirer au clair en se gardant, une fois de plus, des faux démons et des assassins masqués.

Après Le château des poisons, nous retrouvons le chevalier Jehan de Montpéril. Cette fois, il doit percer le mystère d'une armure maléfique et qui sème la mort autour d'elle de façon diabolique.

Jehan va côtoyer une jeune fille peu ordinaire, héritière de l'armure ainsi qu'une bande de baladins qui sont de véritables monstres de foire.

Une fois encore, j'ai été envoûtée par le talent de conteur de Serge Brussolo. Dès les premières pages et la scène de construction de cette terrible armure, la noirceur est là et ne faiblit jamais jusqu'à la fin. Jehan piétine, se fourvoie et ne parvient pas à empêcher le sang de couler. Les croyances et superstitions du Moyen-Age sont très présentes, certaines scènes sont réellement effrayantes et comme souvent nous sommes baladés de fausses pistes en fausses révélations. Du grand Brussolo comme j'adore, un excellent moment de lecture.

Très tentant Sofihm ! merci pour la suggestion !