Jusqu'à la folie, c'est un peu comme si vous observiez sur un écran deux trajectoires différentes, une lente et une rapide, cette dernière étant en mode interception de la première. Jusqu'au big bang. KABLAM ! Et de découvrir que finalement, le choc initial n'est pas le moment le plus effrayant. Le pire, c'est la retombée des fragments suite à l'impact. Des morceaux brûlants, coupants et follement contagieux... Embarquez dans cette troublante histoire, qui ne vous laissera aucun répit, de la première page jusqu'à la... dernière !

Ma chronique sans spoilers : http://www.4decouv.com/2011/10/chroniqu ... jesse.html

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Frédéric Fontès News, chroniques de livres sur 4decouv.com et partenaire de lalibrairie.com

Difficile de parler de ce roman, sans en déflorer l’intrigue.

Tout d'abord, J’ai trouvé le style de Jesse Kellerman pas particulièrement recherché mais il est néanmoins efficace (je n'ai pas lu Les visages du même auteur qui a fait pas mal parler de lui)
Nous allons suivre Jonah, un gentil externe en médecine qui, un soir, va porter secours à une femme en danger. Et sa vie va en être transformée… Oui, bien sûr, il va avoir sa photo dans le journal, on va le traiter en héros, on va le railler dans l’hôpital où il fait son externat en l’appelant par exemple, « superdoc’ » mais ça, c’est le bon côté des choses, dirons-nous… L’autre côté, c’est …. Angoissant, flippant ; on plaint ce pauvre Jonah ; on se demande comment il va s’en sortir et même s’il va s’en sortir.
La folie serait-elle contagieuse ? C’est ce qu’on pourrait se demander à propos du héros, Jonah, qui va être amené à avoir un comportement dont il ne se serait jamais cru capable quelques temps auparavant.
Les scènes avec Lance, le colocataire de Jonah gentiment déjanté, apporte un peu de légèreté à ce récit par ailleurs assez oppressant (j’ai même trouvé certains scènes assez dures).
Le plus de ce livre, c’est qu’on suit le quotidien d’un étudiant en médecine. Le roman est découpé en deux grosses parties (plus une petite troisième sous forme d’épilogue) : Chirurgie et Psychiatrie, en référence aux services auxquels Jonah est affecté pour ses études. Et, comment dire, c’est pas facile à expliquer, mais j’ai trouvé que le titre des parties ne faisait pas seulement allusion aux études de Jonah mais aussi au déroulement de l’intrigue en elle-même.


Pour ceux qui l’ont lu, ce livre m’a un peu fait penser à un film des années des années 80



Une fois la lecture achevée, on trouve le propos du livre gentiment immoral. Nul doute que vous y réfléchirez à deux fois avant de sauver votre prochain, si l’occasion se présente

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Je me disais que, tant qu'il y aurait des livres, le bonheur m'était garanti - Simone de Beauvoir (Mémoires d'une jeune fille rangée)

Il m'a fallu plus de 100 pages pour réussir à entrer vraiment dans l'histoire et ensuite les pages se tournent toutes seules. On assiste au crescendo de la folie annoncée dans le titre.
J'ai plaint Jonah, qui n'est pas un mauvais bougre et qui, dans un élan d'altruisme est intervenu lors d'une agression. Sa vie ne sera plus jamais la même après cela et on tremble pour lui.
Une légère déception toutefois concernant la fin que j'aurais aimé moins prévisible ou en tout cas plus ouverte...

Je ne connaissais pas Jesse Kellerman et ça m'a donné envie de lire Les visages.

A noter que ce roman est disponible en version poche depuis octobre 2012.
Lire la chronique sur Plume Libre

Il est dans ma PAL et je pense m'y mettre prochainement... enfin normalement...

encore un...je devrais plus venir sur plume

Si tu trouves ton bonheur Ness', c'est le principal !

Je le trouve toujours, ce qui déplaît à mon compte en banque.
Merci plume pour toutes ces bonnes idées de lecture!

Je rejoins complètement ton avis Sofihm concernant le début du roman.
J'ai eu aussi beaucoup de mal à rentrer dedans. Il faut dire que pendant une bonne centaine de pages, l'auteur s'attarde surtout sur les études en médecine de Jonah. Non pas que ce ne soit pas intéressant, c'est surtout "terrifiant" car la description de l'externat est assez dure mais aussi réaliste je pense (et c'est ça qui fait peur...).
Mais ensuite tout s'emballe et, pour ma part, j'ai vraiment eu du mal à lâcher ma lecture. On tremble avec Jonah, on s'énerve avec lui, on a peur pour lui et on adore détester la personne qui nous fait ressentir toutes ces émotions.
Après Les visages, Jesse Kellerman nous offre un roman totalement différent mais de très bonne facture également.
Un auteur que je compte bien continuer à suivre.

P.S. Je viens de relire mon avis sur son premier roman, Les visages, et déjà je trouvais qu'il y avait eu pas mal de longueurs sur le métier du héros, comme quoi...