Alors j'ai aimé même si je ne suis pas complètement emballée.
Je m'explique...
Déjà au niveau de l'écriture que je trouvais très agréable en début de roman, il y a, par moments, de très beaux passages presque poétiques mais qui, de mon point de vue, nuisent un peu à la fluidité du roman.
Pas de grosses surprises au niveau de l'intrigue en elle-même (quoique), mais un beau tableau de l'Espagne des années 40 à la tentative de coup d'état de 1981. Période très trouble où les machinations, manipulations, complots, etc... étaient légion.
Mais
La tristesse du Samouraï c'est aussi et surtout l'histoire de 3 familles durant cette même période. Trois familles dont la vie et le destin est étroitement lié même si leurs membres ne le savent pas forcément. Culpabilité, rédemption, vengeance sont au coeur du roman avec comme question principale, les enfants doivent-ils payer pour les fautes et les crimes de leurs parents ?
Il m'a manqué une plus grande connaissance de la situation politique en Espagne durant ces années. Certains personnages cités dans le roman sont réels, d'autres non, mais quand on n'y connait pas grand chose difficile de faire le tri. Souvent, l'auteur et/ou l'éditeur mettent en fin de roman des notes afin de clarifier tout cela mais ici, du moins dans la version grand format, ce n'est pas le cas.
Victor del Arbol vient de sortir un nouveau roman en Espagne et je pense que je lirai ce dernier en version originale car pour suivre régulièrement
le blog de l'auteur, je trouve vraiment qu'il a une écriture magnifique.
J'ai regardé les avis sur le net concernant
La tristesse du Samouraï et la majorité sont vraiment excellents.
Du coup, je suis plus que curieuse d'avoir ton avis Isa.