La 4ème de couverture est assez succincte et c'est tant mieux car cela réserve de belles surprises.
Je n'en dirai donc pas beaucoup plus, si ce n'est que c'est Antonia, policière, qui va être chargée de l'enquête concernant la disparition d'Alice.
Avec Yohan, le journaliste, c'est l'autre personnage important du roman et elle est super attachante.
Yohan, c'est selon, tantôt on a de l'empathie pour lui, tantôt il nous agace. Il faut dire qu'il a pas mal de défauts et sa chasse au scoop n'aide pas à améliorer son image.
Sandra Martineau a le chic pour bien travailler ses personnages ce qui fait qu'ils nous deviennent familiers très rapidement (c'était d'ailleurs déjà le cas dans
Confiance aveugle).
On est pris dans l'intrigue dès le départ grâce à un rythme soutenu et au suspens. Le livre se lit très rapidement et on a du mal à le lâcher.
J'ai eu des soupçons sur le coupable assez vite mais sans avoir de certitudes pour autant car Sandra Martineau entretient le doute jusqu'au dénouement.
La fin est peut-être un peu rapide, certes on a tous les éléments de réponse, mais elle aurait pu être un peu plus étoffée.
Mais bon, j'ai vraiment beaucoup aimé lire Les blessures du silence d'autant plus que l'intrigue prend sa source dans les secrets et les non-dits....
A découvrir !