Après
sa série chinoise, Peter May nous offre un nouveau personnage très attachant, Fin MacLeod.
Alors qu'il vient de perdre son fils, Fin MacLeod est envoyé par son supérieur sur l'île de Lewis, où il a grandi et où il n'a pas remis les pieds depuis son départ 18 ans plus tôt, afin d'enquêter sur un meurtre qui présente des similitudes avec l'affaire dont il s'occupe à Edimbourg.
C'est le début d'un long voyage dans les souvenirs de Finn que nous propose l'auteur. Au point d'en oublier presque qu'il y a une enquête en cours.
On se retrouve totalement immergé sur l'île de Lewis située dans le nord de l'Ecosse grâce à de nombreuses descriptions, descriptions trop nombreuses à mon goût mais c'est le seul bémol que j'ai trouvé.
Sinon je me suis passionnée pour l'enfance de Finn sur cette île qui conserve tant de traditions, certaines cruelles, comme cette chasse aux bébés des fous de Bassan organisée une fois par an....
Beaucoup de questions se posent au fur et à mesure que l'on avance dans le récit et la dernière partie nous apporte donc son lot de révélations, certaines surprenantes.
Bref, j'ai passé un très bon moment comme toujours avec les romans de Peter May.
A noter que
L'île des chasseurs d'oiseaux est le premier volet d’une trilogie mettant en scène le personnage de Fin MacLeod. Les deux autres romans sont
L’homme de Lewis et
Le braconnier du lac perdu.