Moi c'est clair que je ne pourrais pas vivre sans lire et ce depuis toute petite aussi ! On a des livres un peu partout dans la maison et j'adore ça, les regarder, les toucher, c'est vital !
Après il est évident que plein de gens vivent très bien sans jamais ouvrir un livre, chacun ses passions me direz-vous mais c'est quand même bien dommage.

D'ailleurs je serais curieuse de savoir quel est "l'élément déclencheur" qui fait qu'une personne aime lire ou non. Bon impossible de généraliser, c'est évident, je pense que c'est vraiment propre à chacun.

Mais les enfants qui grandissent dans une maison entourés de livres, auront-ils tendance à lire plus que les autres ?

J'aurais tendance à dire oui mais l'inverse est vrai aussi, dans mon cas, il n'y avait pas de livres à la maison quand j'étais petite et pourtant j'ai choppé le virus tout de suite. D'ailleurs, sur les 3 enfants de la famille, 2 aimaient lire (mon frère et moi) et le 3ème (ma soeur) pas du tout. Ce qui est "marrant" c'est qu'aujourd'hui, mon frère ne lit plus du tout (et ce environ depuis son mariage - sa femme n'a jamais dû ouvrir un livre), ma soeur s'y est mise (pourtant son mari ne lit pas non plus), et moi toujours fidèle aux livres.

J'interviens dans ce débat à titre perso pour une fois Je ne peux pas passer une journée sans lire mais vraiment tout : des romans , mais aussi la presse, et quand j'ai plus rien sous la main les notices ou les compositions sur les sachets d'emballages c'est grave docteur ???

Si je prends l'exemple chez moi, avec toute ma marmaille cela donne ceci:
2 sont des accros,
2 sont des lecteurs occasionels, c'est à dire de temps en temps, l'envie de lire les prend et ils ne lachent pas leur livre, mais une fois fini, je ne les retrouve pas devant la bibli à chercher comme les deux autres.
1 ne lit rien, même pas les BD...elle feuillète les magazines, et je vois bien qu'elle ne parcourt que les titres, les articles sont zappés...

Est-ce une question de génétique? Non, je ne pense pas, mon mari déteste lire les livres quelque soit le genre littéraire, par contre il épluche la presse régionale, nationale, internationale et tous les journaux vétos. Et moi je déteste ça!

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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... j'ai la certitude d'être encore heureuse.
Julette Renard.


Plus une eau est pure, moins il y a de poissons. (proverbe chinois)

Je pense que la question du débat peut élargie à la lecture en générale (pas que les romans)

J'imagine pas la vie sans livres c'est trop sympa de se "déconnecter" de temps en temps (c'est presque thérapeutique,le moment cool dans la journée)j'arrive même à contaminer Monsieur L qui est adepte de la lecture occasionnelle.Ma maman m'a contaminée quand j'était petite et mes filles aiment bien avoir des livres en main (on verra bien...).

Pour moi la réponse est donc définitivement NON JE NE PEUX PAS VIVRE SANS LIRE (je serais même capable de lire un Harlequin en dernier recours!)

Si c'est grave on est 2 atteints (quoique je ne lis pas trop la presse)

Moi je viens d'une famille où mes parents lisent pas mal aussi (moins que moi, mais ils ont toujours un livre en cours), par contre mon frère n'aime pas du tout ça, et ne s'en porte pas plus mal.
Et j'essaie désespérément de faire lire des romans à mon chéri, mais il préfère les bouquins de jeux de rôle, la presse, et des tas de livre de géopolitique, de stratégie, de sociologie où je m'endors rien qu'à lire le titre (style "le postmodernisme en Amérique du Nord" ou "tactique théorique").



Je pense que moi aussi, si c'est la seule chose à lire et s'il n'y a vraiment rien d'autre à faire, mais j'y prendrais probablement le même plaisir que la lecture des ingrédients sur un paquet de bouffe...

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Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant.
(Boris Vian)

Je ne lis pas la presse écrite (à moins de trouver en couverture un sujet qui me donne envie de l'acheter).

Par contre, je voulais quand même rappeler qu'il y a un % de la population analphabète aujourd'hui encore. Je ne me rappelle plus du chiffre mais même s'il est dérisoire, il prouve que de nos jours on peut vivre (même si je ne sais pas comment) sans lire.

Je crois que la lecture est aussi une question de tempérament. Certains apprécieront l'isolement que nécessite la lecture d'un livre alors que d'autres préfèreront des activités à plusieurs (sorties, sport,....).

La lecture n'est pas assez mise en avant contrairement aux E.U. Je me rappelle que petite, nous avions à l'école un après-midi par semaine pour flaner dans la bibliothèque de l'école et choisir un livre. Le soir en rentrant des cours, nous n'étions pas abruti de devoirs. L'enseignement en France me parait lourd et je comprends très bien qu'un enfant gavé comme une oie après 7H de cours n'ait pas envie de lire le soir.

Pour finir, je pense que le milieu dans lequel on vit peut aussi influencer (ou aiguiller) notre curiosité vers la lecture. Mon père travaillait avant dans l'édition et j'ai toujours connu un cadre de vie avec plein de bouquins.

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"La souffrance n'est pas un mal, c'est la conséquence et presque toujours le remède du mal."

En même temps, il y a des rallyes lecture dans les écoles. C'est sympa. 25 livres en un mois !

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Nul n'y parvient qui n'a combattu dans les règles

Quoi???????

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"La souffrance n'est pas un mal, c'est la conséquence et presque toujours le remède du mal."

comme Montse je ne pourrais pas vivre sans lire !! J'achète plein de livres que je ne lis pas immédiatement ; je me fais une petite réserve (on ne sait jamais s'il y a une guerre ).
J'ai toujours peur de taper dans cette réserve ; j'ai peur de manquer.
Je vais régulièrement à la bibliothèque où j'emprunte six livrs (maximum autorisé).

Je me rappelle quand j'étais en primaire il y avait un placard avec plein de livres et la maitresse disait que quand on avait fini de faire un exercice, on avait le droit d'aller chercher un livre.

Devinez qui était toujours la tête dans le placard ????

Bref je suis très atteinte aussi.

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"on est tous l'étranger de quelqu'un" Marc Lévy

Dans le collège où sont mes petits gars, il y a un "défi-lecture", mais c'est plus raisonnable: un livre par mois et résumé-débat ensuite. Cela me rappelle quelque chose

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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... j'ai la certitude d'être encore heureuse.
Julette Renard.


Plus une eau est pure, moins il y a de poissons. (proverbe chinois)

Elle a même fait une réserve de livres sur Dagobah, ma padawan !
C'est vrai elle est très atteinte ... mais j'aime ça !

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Nul n'y parvient qui n'a combattu dans les règles

je suis atteinte du virus de la lecture depuis toute petite !
(les "Oui-Oui", "Clud des 5".... )

vivre sans lire est inconcevable pour moi !
mon mari "s'angoisse" quand on s'approche d'une librairie où il sait que je peux passer des heures et ressortir en ayant fait péter la CB !!!!
Lui en revanche a du être dégouté de la lecture par l'école où on lui a fait ingurgiter un tas de bouquins qui ont du le barber !
par contre, contrairement à moi, il lit plus la presse (informatique, auto, finances)

ça dépend des expériences de chacun face à la lecture....
une amie de ma Maman qui n'a jamais su lire a bien réussi à survivre sans s'en plaindre
ma maman elle, est une dévoreuse de bouquins, ma soeur aussi...
mais ça doit pas être génétique !
ma nièce adore lire, son frère déteste ça (je pense essayer d'y remédier en le frottant au CVH ! )

c'est une question très personnelle en fait !

Tout à fait d'accord avec toi

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"La souffrance n'est pas un mal, c'est la conséquence et presque toujours le remède du mal."

Moi aussi j'ai été dégoutté par mes lectures d'école !
Je m'y suis remis sur le tard, vers 18/20 ans et c'est Stephen King qui a été la révélation... Je me suis alors dit qu'il y avait des livres très bien en fait et du coup j'ai lu des trucs plus classiques que j'aurai pu découvrir à l'école et qui m'ont plu. Peut-être car ce n'était pas imposé... Mon petit côté qui a du mal avec l'autorité sûrement !

Très bonne idée, et je pense que Mastication pourrait être un bon début...

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Je ne sais jamais si je vais aller jusqu'au bout d'un livre, mais j'y plonge à chaque fois sans a priori, seulement guidé par la nécessité de rêver.
JL Bizien