C'est un sujet qui me plait beaucoup ça Stfoch !!!
Tu dis que le polar est souvent lié au Blues, mais je pense qu'il est plus fréquent de trouver des polars parlant de Jazz. Ces deux musiques sont cousines, mais pour moi très différentes.
Le Jazz est le cousin de Blues, mais le Blues est le père du Rock'n'roll et de toutes les musiques qui en découlent.
Ce sujet me fait penser à 3 livres parlant de Blues que j'ai particulièrement aimé et qui devrait plaire aux amateurs de zik :
- La dernière note de Jonathan Kellerman
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À Los Angeles, la mort de deux artistes laisse présager l'œuvre d'un tueur en série particulièrement vicieux. Baby Boy Lee, un chanteur de blues, est retrouvé poignardé à la sortie d'un night-club. L'autre victime est retrouvée dans une galerie, garrottée le soir de sa première exposition. D'autres artistes, en pleine ascension vers la gloire, croisent le chemin du tueur. Qui peut donc en vouloir à ces êtres possédés par leur art ?
- La musique du Diable de Walter Mosley
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A New York, Soupspoon, vieux bluesman rongé par le cancer, est soudain mis à la rue. Hanté par le souvenir de sa jeunesse, il ne souhaite qu'une chose avant de mourir: retrouver sa dignité dans quelques accords de blues, cette musique du diable qui est toute sa vie. Et c'est Kiki, jeune Blanche à l'âme d'écorchée vive, qui va le prendre sous son aile et lui permettre de réaliser cette dernière volonté. Deux personnages hauts en couleur, deux vies que rien ne destinait à faire se rencontrer, composent ce roman sombre traversé de fulgurances lyriques, qui est, dans une Amérique où ne comptent plus que l'argent et le profit, une poignante célébration de solidarité et d'amour. Déjà reconnu comme un maître du roman noir dans la lignée de Chandler ou Chester Himes, Walter Mosley s'impose avec La Musique du diable comme un grand de la littérature américaine.
- Amin's Blues de Max Obione
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De combats minables en combines foireuses, le boxeur poids lourd Amin Lodge, dit Le Courtaud, n'en finit plus de tomber dans le tréfonds de la mouise, de la dèche, de la débine... Existe-t-il un mot pour décrire sa descente aux enfers ? Certains soirs, possédé par une irrépressible pulsion de tuer, il court après son chanteur de blues fétiche qu'il rend inexplicablement responsable de son sort. Nad Burnsteen, la journaliste du "Blues monthly stars" de Chicago enquête... Noir, plus que noir : blark !
Sinon, il y a aussi le quatuor de LA de James Ellroy avec une ambiance très noire et très Jazz, si mes souvenirs sont bons.
C'est vrai que la musique est très présente dans certains livres, comme dans Du plomb dans les veines de Raphaël Cardetti par exemple, où l'on peut voir une petite BO en début de livre avec des musiques très modernes, ou Mastication de JL Bizien, où l'on n'a qu'une envie, c'est écouter du Motorhead...
Maxime Chattam est aussi pour moi une référence car c'est grâce à lui que j'ai découvert la lecture en musique (avec BO qui va bien) et je vous promet que ça a grandement aidé au plaisir de lecture du sang du temp. Une expérience incroyable que j'essaye de renouveler le plus possible !
