À Cuba, le vieux Santiago vient de passer quatre-vingt-quatre jours sans ramener le moindre poisson de sa pêche. Mais à l'aube de ce quatre-vingt-cinquième jour, il sent que la chance va tourner. Armé des sardines fournies comme appât par son ami, le jeune Manolin, il part seul sur son petit bateau.
J'ai toujours voulu lire Ernest Hemingway, et jusqu'à aujourd'hui, je n'avais jamais franchi le pas. Je ne sais pas trop ce qui me retenait, mais j'avais probablement un peu peur. S'attaquer au grand Ernest Hemingway !! Ce livre a quand même reçu le Prix Pulitzer en 1953 et le Prix Nobel de littérature en 1954, c'est pas rien quand même
Alors quoi de mieux que ce livre pour commencer ? Petit par la taille, mais grand par les sujets abordés.
La solitude, la pugnacité, le courage, l'espoir, véritable ode à la nature, le combat de l'homme face au marlin.
Pas de temps mort dans cette lecture, on est pratiquement tout le temps dans la tête de Santiago. On suit le fil de ses pensées pendant ces longues journées de pêche. Son esprit qui parfois dérive autant que sa barque.
Ce n'est pas un coup de cœur mais j'avoue être tombée sous le charme de sa plume et je compte bien me procurer "pour qui sonne le glas" qui me tente énormément ! Ou peut-être des nouvelles... J'hésite
