tu n'aimes pas Irving ????!!!!

moi il n'y a que son dernier que j'ai pas aimé mais sinon quel bonheur !

Ah ben là tu m'intrigues Didili !
J'aime beaucoup John Irving et j'avoue que la lecture de "L'attrape-coeur" ne m'y a pas fait penser un seul instant !
Je suis curieuse d'en savoir plus, est-ce uniquement le coin d'Amérique qui t'y a fait pensé ?

Idem pour moi, j'ai trouvé que livre était long et je ne dois pas avoir tout compris aussi. En fait je m'attendais à autre chose .

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Quand je pense à tous les livres qui me restent à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. J. Renard

énorme bug !!! je postais une réponse ...

donc je disais je ne sais pas pour le rapport avec Irving peut être plus l'atmosphère américaine un je ne sais quoi propre à chaque pays ...
remarque le héros faisait écho à celui de Owen différent mais un peu poche quand mm à l fois amréicain et adolescent
Difficile à expliquer ...

J'adore Irving auteur quand mm très étonnant !

Par contre dans le style de narration je vous ai parlé de la Vie devant soi de Romain Gary et là franchement c'est top ! et u coup plus proche de nous puisque ce là se passe en France. Le narrateur Momo est plus jeune que Holden


Bon voilà et puis je m'en fiche de ce que vous pensez bicause je cause comme mon pote Holden

Perso je ne saurais dire si j'ai aimé ou pas, mais je ne suis pas ennuyée à la lecture . Bon ce n'était pas le livre que j'aurais choisi au départ (j'avais voté pour Les Cerfs-volants de Kaboul), mais en effet, le style est purement celui d'un ado (par contre la traduction me semble abominable) , et il faut replacer le roman dans son contexte : les années 50.
Je le vois plutot comme un roman "initiatique" , le personnage de Holden n'est pas si mal que ça en fait, un peu paumé, et l'exemple même du garcon qui se comporte comme un adulte (alcool, tabac,filles etc) tout en refusant d'assumer ses responsabilités. C'est un comportement assez normal pour son age , mais si on bascule ça à notre époque on se rend compte que c'est, maintenant, le comportement de pas mal de 25-30 ans et là c'est déjà aut'chose.

Nous, à notre niveau , on a du mal à se retrouver dans ce contexte et ce personnage, mais je ne suis pas étonnée que l'Attrape-coeurs ait été un roman culte des années 60/70 par contre, il est assez en rapport avec ces années là

Bravo Claire ! Un roman bouleversant.

Pour moi, à travers une peinture assez désabusée et féroce de la société américaine des années 50, l'histoire de Holden est avant tout celui du passage de l'enfance au monde adulte. Un monde adulte que Holden n'aime pas et même pour lequel il éprouve du dégoût.

Où vont les canards lorsque l'étang gèle ? demande innocemment Holden.

C'est à dire : où vont les enfants quand ils deviennent adultes. Que deviennent-ils ? La glace se referme sur leur innocence ...

Si le style peut rebuter, c'est que Salinger a délibérément choisi d'écrire comme Holden parle : de manière approximative avec des mots peu choisis, beaucoup de répétitions et de tournures argotiques.

L'errance de Holden est aussi prétexte à découvrir Holden et les êtres qui l'entourent, ou qui ont disparu,des êtres pour lesquels il n'éprouve aucune affection hormis pour sa petite soeur de 10 ans, Phoebe.

Holden est différent des autres enfants. C'est aussi le roman de la différence : pas capable de sentiment, pas capable de camaraderie, n'aimant pas le sport, mythomane, adoptant des comportements outrés. En fait, il se protège et s'isole du monde par la même occasion.

"Cela me tuent" révèle toute sa souffrance masquée sous la répétition familière, une souffrance d'autant plus grande que Holden ne sait pas lui donner un nom.

La confession pathétique de Holden à la fin : " Tout ce que je sais, c’est que tous ceux dont j’ai parlé me manquent pour ainsi dire".

Holden attend que quelqu'un vienne le délivrer de la glace qui l'emprisonne comme les canards à Central Park.

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Nul n'y parvient qui n'a combattu dans les règles

Très belle analyse G2B !
Bien résumé, quel talent !

Tu es trop mignonne toi !

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Nul n'y parvient qui n'a combattu dans les règles

Là GdB ! Quel homme se cache sous cette bure ?
Pas la peine de répondre, sinon ça va flooder à mort...

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Je ne sais jamais si je vais aller jusqu'au bout d'un livre, mais j'y plonge à chaque fois sans a priori, seulement guidé par la nécessité de rêver.
JL Bizien

Ceci fait réfléchir mais le décalage entre lecteurs est peut-être là : la marge entre la peinture du mal de vivre d'un adolescent d'il y a 50 ans et de maintenant.
Ce qui est frappant, c'est qu'un auteur adulte puisse autant se projeter dans la tête et les propos d'un jeune ado.

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Il naquit avec le don du rire et le sentiment que le monde était un peu fou

Ben voui, c'est la magie de l'écriture.

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Nul n'y parvient qui n'a combattu dans les règles

66 millions d'exemplaires vendus depuis sa parution !

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Nul n'y parvient qui n'a combattu dans les règles

Ah quand même !

Effectivement, chapeau bas Monsieur Salinger.

J'ai presque honte d'avouer à mon grand dam que "l'attrape cœur" ne m'a pas embarqué.

Certes c'est un grand classique, mais j'ai sué sang et eau pour en venir à bout. Il m'a fallu deux semaines pour le lire et chaque itération ( arrêt et redémarrage ) m'a demandé énormément de motivation.

L'écriture saccadée, le style désuet ( normal Salinger l'a écrit dans les années 50 ) et le sujet tout simplement ne m'ont pas fait tripper.

Holden, adolescent, mal dans sa peau, doute et a du mal a gérer cette transition entre l'adolescence et et la maturité. Il pête les plombs et part en goguette à NY ou il fait les 400 coups pour finir à moitié taré !

La question se pose parfois ( et je me la pose parfois ), celle du jour d'après : que se passera t il demain ?

Peut on infléchir notre destin ? Quelle est la bonne décision à prendre ? Sera t elle irréversible ? Pourra t on vivre avec les conséquences de ses actes ?

Holden a certainement fait preuve de perspicacité en voyant ce monde d'adulte dans lequel il ne s'identifiait pas. Il ne voulait certainement pas ressembler à tous ces "connards" qui gravitaient autour de lui. Ses parents en premier.

Il est clair que JD Salinger a réussi a créer une atmosphère glauque dans son livre, mettant tout lecteur mal à l'aise. Le mal être de Holden.

GdB, merci pour ton analyse ! Puissant

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sans la liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur - Beaumarchais.