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Les femmes d’Arlington Park – une banlieue résidentielle en Angleterre – ont tout pour être heureuses. En apparence.
Car il n’en est rien. Derrière ces vies tirées au cordeau, frustrations, jalousies, déceptions règnent sans partage.
Juliet Randall, Maisie Carrington, Amanda Clapp, Solly Keir-Leigh : chacune a le sentiment d’être passée à côté de sa vie. Chacune tente de se révolter, de résister à la banalité, au passage du temps qui émousse le désir, fane la beauté et affaiblit les êtres.

Un roman qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie en version brochée et pour une fois j'ai réussi à résister, j'ai même attendu 1 an après sa sortie en poche pour l'acheter. Un vrai miracle...

Les héroïnes de ce roman sont des femmes entre 30 et 40 ans que l'on suit au cours de leurs activités quotidiennes et qui nous exposent leurs pensées, leurs doutes, leurs problèmes, leurs désillusions, etc..., une sorte de bilan de leurs vies. Leurs pensées trouveront, je pense, très facilement un écho chez beaucoup de personnes.

Par contre, la structure du livre peut s'avérer très déroutante. En effet, l'auteure nous raconte des tranches de vies de ces femmes, dont le principal point commun, à part leur âge, est d'habiter à Arlington Park. Certaines tranches de vie vont être reliées, d'autres, par contre, sont totalement indépendantes. Il n'y a pas vraiment de fil conducteur dans la narration.
A noter également, pas mal de descriptions et notamment un premier chapitre qui nous plante le décor de leur banlieue.