Il ya un très vieux post sur cet auteur en 2006, dans la section polar mais ces autres écrits seraient plutôt littérature générale.

J'ai terminé dans la nuit les hirondelles de Kaboul. très beau roman, très bien écrit mais avec une fin décevante. J'ai jeté le livre de dégout . J'aurais aimé une fin un peu plus positive.

Le romancier malgré son nom est Masculin, il rend d'ailleurs hommage a la femme. Elle est supérieur a l'homme c'est lui qui l'a dit en entrevue sur la radio de radio-canada. Ce livre raconte la déroute de deux couples dans un Khaboul prise de folie ou les exécutions publiques, les lapidations, sont devenues un spectacle courru. Un pays ou les Talibans imposent leurs règles dans une région non seulement ravagé par la guerre mais aussi dans les esprits.

Extrait "On ne rit pas dans la rue, insiste le sbire. S'il vous reste un soupcon de pudeur, rentrer chez vous et enfermer vous a double tour. Mohsen frémit de colère, une main sur la joue. qu'est ce qu'il y a, nargue le taliban. Tu veux me crever les yeux? vas-y, montre voir ce que tu as dans le ventre, face de fille! Allons nous-en, supplie Zunaira en tirant son époux par le bras. Ne le touche pas, toi reste a ta place, lui hurle le sbire en lui cinglant la hanche. et ne parle pas en présence d'un étranger.

Attiré par l'altercation, un groupe de sbire s'approche, la cravache en évidence. Le plus grand lisse sa barbe d'un air narquois et demande à son collègue: des problèmes? ils se croient au cirque. Le grand dévisage Mohsen. Qui est cette femme ? Mon épouse, eh bien conduis toi en homme. apprends lui à sa tenir à l'écart quand tu discutes avec une tierce personne."

Pour ceux qui aimerait connaître cet écrivain, il sera a l'émission "la grand librairie" jeudi soir sur France 5.Yasmina Khadra est l'auteur de plusieurs romans traduits dans de nombreux pays.Jeudi soir, il présentera, ce que le jour doit a la nuit.

_________________
Il y a trop de livres à lire.

Les sirènes de Bagdad est le troisième volume d'une trilogie consacré aux dialogue de sourds qui oppose l'orient et l'occident.Nous y suivons la quête d'un bédouin Habitant Kafr Karam, petit bled perdu aux confins du désert irakien. L'auteur sans tomber dans la complaisance nous fait comprendre la détresse de ce jeune homme condamné a laver l'affront dans le sang.

Que savent les GI américains des valeurs, des coutumes des hommes, des femmes de ce pays. Ce n'est pas un vaste champ de pétrole avec les dollars qui viennent avec.

_________________
Il y a trop de livres à lire.

4ème de couverture

Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici une lapidation de femme, là un stade rempli pour des exécutions publiques. Les Taliban veillent. La joie & le rire sont devenus suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Toute fierté l'a quitté. Le goût de vivre à également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Quel espoir est-il permis? Le printemps des hirondelles semble bien loin encore...

Broché: 147 pages
Editeur : Pocket (19 avril 2010)
Collection : Litterature

Mon avis

Un sujet dur, poignant et malheureusement encore actuel. Premier livre que je lis de cet auteur et j'ai beaucoup aimé.
Premier livre d'une trilogie qui comprend :
- les hirondelles de Kaboul
- l'attentat
- les sirènes de Bagda