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Hiver 1918. Quand son Laurent, toujours aussi ivrogne et violent, n'est pas au chantier, Corinne, qui a maintenant 35 ans, doit protéger ses enfants de ses sautes d'humeur. Si l'aîné de ses fils, Philippe, ressemble étrangement à son père et possède un caractère fantasque, Norbert, par contre, a un don pour s'attirer toutes sortes d'ennuis. Pour sa part, Madeleine ressemble à sa mère qui parvient à la convaincre de devenir pensionnaire à Nicolet en vue de devenir enseignante.
Au village, les histoires des habitants s’entrecroisent. Le voisin, Jocelyn Jutras a finalement épousé Catherine Gariépy et le comportement prétentieux de cette dernière a singulièrement refroidi les relations avec les voisins. Quant à eux, Gonzague Boisvert et le jeune Fabien Gagnon qui l'a battu à la mairie se livrent une lutte de prestige.
Les drames se succèdent rapidement à la fin de l'automne tandis que la grippe espagnole fait ses premières victimes.
Une lecture qui m'a ramené à Saint-Paul-les-prés, village québécois typique du début du XX ème siècle.
J'ai retrouvé avec joie Corinne et sa famille, qui s'est bien agrandit depuis le précédent opus.
Corinne règne d'une main de fer sur celle-ci. Et par amour pour ses enfants, elle n'hésitera pas à tenir tête à son mari. Ce dernier ne lui rend pas la vie facile, allant jusqu'à souiller l'honneur de la famille. Mais Corinne ne faillira pas et gardera toujours la tête haute.
Pendant près de mille pages, j'ai vécu à Saint-Paul-les-près en compagnie de Corinne et de ses enfants. Je me suis retrouvée mêlée aux "chamailleries" des villageois. J'ai ri et pleuré même, avec tout ce petit monde
Et j'ai vraiment été triste de quitter le village en tournant la dernière page.
Une saga qui restera longtemps dans ma mémoire.
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"Tant que tu ne peux pardonner à autrui d'être différent de toi, tu es encore bien loin du chemin de la sagesse."
(Proverbe chinois)
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