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Parce que Samuel l'a quittée, Hélène plante sa tente au milieu de son salon et s'y met à l'abri avec son chat d'Artagnan. Mais elle n'est pas au bout de ses peines : double toit ou pas, l'extérieur s'incruste...
Entre une mère hôtesse de l'air qui change d'amant comme de coiffeuse, un père juif rescapé de la Shoah, très pratiquant mais pas toujours moralement nickel, et les ouvriers sans papiers qui circulent devant ses fenêtres, Hélène n'a pas une seconde à elle.
Par touches cocasses ou graves, Laure Naimski dessine le monde un peu piqué d'une femme au bord de la crise de nerfs. Une fable tendue, caustique et désopilante sur la précarité et l'incohérence contemporaines.

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"on est tous l'étranger de quelqu'un" Marc Lévy

Hélène s'est fait plaquée, elle n'a plus gout à rien donc vivre dans une tente lui convient parfaitement. Ce n'est pas du tout du gout de sa mère qui refuse obstinément de vieillir, son père qui vit dans la tradition juive (quand ça l'arrange), son chat.

De nombreux personnages viennent pimenter quelque peu son quotidien et donnent lieu à des situations totalement incongrues. Cependant, Hélène souffre d'un mal être profond, il en faut pour preuve les nombreux appels au secours qui jalonnent les pages du roman.

Une fois refermé le livre, je m'attendais à autre chose, quelque chose de léger mais avec une belle leçon de vie. J'y ai trouvé de profondes réflexions sur tout ce qui conditionne notre existence (parfois jusqu'au choix de notre prénom), des situations amusantes mais sans pour autant être renversante.

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"on est tous l'étranger de quelqu'un" Marc Lévy