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1958. Lors d'une sortie scolaire, sept enfants s'égarent en forêt.
Pitch minimum pour un roman qui en donne le maximum ! Maximum dans l'étrangeté, maximum dans les surprises, maximum dans les sentiments ! Si l'histoire est avant tout celle d'un groupe qui quoiqu'il tente ne peut sortir de cette
sombre forêt, bientôt surnommée très élégamment "la forêt sur elle même", c'est bien la notion d'amitié et de survie qui est tout d'abord développée, avant que l'auteur, grâce à des retournement de situation à 360 degrés, nous surprenne et face évoluer les sentiments en amour/haine très bien venu. Car s'il y a bien une chose que l'on ne peut prévoir dans ce roman, ce sont les retournements de situations ! Au départ, on se croit dans Lost, pour mon plus grand plaisir, avant que l'auteur ne s'empare de son sujet et en fasse quelque chose de plus personnel. Difficile d'en dire plus, si ce n'est que j'ai sans cesse été surpris, y compris sur la fin, d'une cruelle ironie. Une vraie réussite qui reste longtemps en mémoire une fois terminée !
5/5