Maurice G Dantec un auteur qui fait parler, on aime ses livres ou on les déteste. On trouve ses propos dérangeants ou alors en avance sur son temps. On le met au rang de génie de la science fiction au même titre que Philip K. Dick ou Dan Simmons ou de pire auteur du siècle
En tout cas, une fois plonger dans son univers on ne peut y être indifférent dans un sens ou dans l’autre.
Ses livres :
La siréne rouge :
Ecrit en six mois, La Sirène Rouge naît dans la collection Série noire en 1993. À mi-chemin entre le polar et le roman-feuilleton, très remarqué par la critique, ce premier ouvrage remporte le Trophée 813 du meilleur roman policier et deviendra un classique en moins de 10 ans. Dès sa publication, il classe Dantec au sommet du polar et fut adapté au cinéma par Olivier Megaton, en 2002, avec Jean-Marc Barr et Asia Argento. Traduite dans 13 langues, le Directeur de la Série Noire, Patrick Raynal classe La Sirène Rouge comme l'un des meilleurs polars de tous les temps.
Résumé :"Elle a douze ans, une mère meurtrière et une armée de mercenaires sur les talons. Il a trente ans, l'habitude de tuer. Ensemble, ils vont traverser l'Europe, d'Amsterdam à Porto. Le genre de voyage où les cadavres servent de bornes kilométriques."
Les racines du mal :
Avec Les Racines du mal, en 1995, Maurice G. Dantec signe un second roman mâtiné de polar et de science-fiction. Couronné par le Prix de l’imaginaire et le Prix Rosny Aîné en 1996. Ce roman culte, aujourd'hui considéré par une majorité des critiques comme un des romans majeurs de la fin du XXIème siècle va faire de lui le chef de fil de ce qu'on appelle l'école du néo-polar. Le public est pris par surprise, les éditeurs aussi. Crossover gonflé, Les Racines du Mal navigue entre polar, SF, thriller et essai. Les Racines du Mal sont traduites dans 15 pays et est en cours d'adaptation pour le cinéma.
Résumé : Andreas Schaltzmann en a la certitude : depuis des années, les nazis et les habitants de Vega se sont installés dans son quartier, et il existe des camps de concentration déguisés en cités de transit, comme les H.L.M. ou Horizontaux Logements Mortels. Pire encore, le complot des Créatures de l’Espace étend ses ramifications destructrices jusqu’aux plus hauts arcanes de l’État. Andreas, qui porte depuis quelque temps une casquette de base-ball afin de se protéger des rayonnements psychiques, n’a qu’une issue : entrer en résistance. Lorsqu’il est arrêté, les spécialistes s’interrogent : est-il vraiment l’auteur de la totalité des crimes qui lui sont attribués ? Est-ce de la science-fiction ou du polar ? Deuxième roman du très controversé Maurice G. Dantec, Les Racines du mal renouvellent astucieusement le thème du serial killer en mélangeant thriller, psychanalyse, sociologie et science-fiction.
babylon babies :
Babylon Babies est le premier roman de Maurice G. Dantec traduit aux Etats-Unis. Western moderne, Babylon babies nous entraîne dans un pur mix de Polar et Science-Fiction et devient en quelques mois aussi culte que ses deux romans précédents. Les habitués de Dantec y retrouveront le héros de La sirène rouge, Toorop le mercenaire. Les autres découvriront ce personnage magnifiquement tordu. Payé par la mafia sibérienne, Toorop doit escorter une belle fille, Marie Zorn, jusqu'à Montréal. Marie n'est-elle qu'une grande schizophrène, cache-t-elle un trésor, sait-elle des choses que chacun veut connaître? Ajoutez à cette première aventure quelques sectes millénaristes, des gangs de bikers, des technopunks et vous n'avez qu'une minuscule partie de l'iceberg. Dantec multiplie les histoires, mêle le réalisme, le futurisme, la poésie et le fantastique. Il aime le rock, il a été punk, et de toutes ses aventures mentales il a créé une autre forme de littérature, sorte de grand fatras linguistique où l'on retrouve cependant ses petits. L'histoire ne se relâche pas, mais le plus extraordinaire, c'est qu'on n'a pas une seule seconde envie d'abandonner Toorop et Marie (et tous les autres). Ce livre tordu, psychédélique, cybernétique, nous raconte que le monde ne cesse de se distordre et que la littérature ne doit pas être en reste. Jusqu'à la dernière ligne. La plus inquiétante.
Résumé : Après La Sirène rouge, on retrouve en 2013 un Hugo Cornelius Toorop un peu fatigué, chargé de protéger une jeune schizophrène transportant dans son organisme, pour le compte de la mafia sibérienne et d'une secte canadienne, des substances mystérieuses qui pourraient constituer des armes biologiques.
Entre le fin fond de l'Asie centrale, où son héros défend la cause "ouïgoure", et Montréal saccagée par des gangs rivaux de motards, Dantec, rocker désormais installé à Montréal, passionné de science fiction et de romans noirs, multiplie les fausses pistes, organise un affrontement entre Toorop et le familier génie Arthur Darquandier (Les Racines du mal), entre dans un délire new age, le tout à un rythme haletant.
Une fois que vous l'aurez ouvert, vous aurez du mal à refermer Babylon Babies avant d'en être arrivé à la dernière page.
villa vortex :
Quatrième roman de Maurice G. Dantec, Villa Vortex termine un cycle et en ouvre un autre : dans ce récit qui fait l'aller-retour entre le « micro-local et l'universel », la fiction devient l'enjeu même de la guerre qu'il annonce. Murs, Abîmes, Tunnels, Tours dessinent un corps irréductiblement politique où la désintégration de la « polis » dans la Ville-Monde devient la figure même de l'urbanisme futur.
De 1989 à 2001, Villa Vortex est une chronique de la mort annoncée des démocraties européennes, vue depuis le processus du fascisme général, soit de la guerre de tous contre tous, et cela jusqu'au-delà des frontières de la vie et de la mort.
Résumé : " Maintenant je suis en mode cyborg de combat amplification de lumière par connexion directe avec mon système nerveux central. Methedrine Starship. Artifices de la neurochimie en sautoir, le monde est d'une pureté inhumaine [...]. Je sais que quelque chose veut prendre forme en moi, et je peine encore à l'écrire. Je sais que les plages du D. Day renvoient directement à la haute colonne atomique qui par deux fois s'est élevée au-dessus de la planète des singes doués de parole. Je devine que ma vie semble comme au milieu de son évolution, je pressens que quelque chose m'indique le point de destruction initial qui me permettra de mieux voir le monde " Venez, venez si vous l'osez, visiter les quatre mondes de la Villa Vortex...
Cosmos incorporated :
Dans la veine de son exploration du monde post-humain inauguré par notre XXIe siècle, Maurice G. Dantec entraîne le lecteur vers une zone trouble du monde formaté qui s'est installé après les dévastations du " grand Djihad " : la ville de Grande Jonction et son cosmodrome privé. Sergueï Plotkine vient s'y installer car il doit en tuer le maire. Seulement, Plotkine - comme le lecteur - va découvrir progressivement qu'il fait partie d'un secret plus terrible encore que son " contrat "... Mêlant science-fiction, métaphysique, politique et techniques du polar, Dantec nous plonge dans un univers robotisé où les machines ont plus d'âme que la plupart des hommes.
Résumé : Un hybride de roman noir et de thriller technologique urbain très ancré dans la réalité politique, sociale et économique de notre début de siècle. Maurice Dantec y disséque la réalité et se projette dans un futur apocalyptique. Tout est passé à la moulinette de cet esprit rebelle. Epoustouflant!
Grande jonction :
résumé : 2070. 12 ans après la destruction de la Métastructure qui, si elle a pacifié le monde, est parvenue à complètement machiniser l'Homme. Une seconde mutation est en cours : quelque chose se sert du néant laissé par la Métastrucuture pour le détruire. Elle le tue en attaquant le langage. En le ramenant à son degré zéro, en le convertissant en langage numérique, à une suite binaire de 0-1. L'Homme risque de mourir comme une machine, c'est le piège ultime de la technique. Seul espoir, l'attente d'une cargaison de livres. Une bibliothèque entière qui bien sûr est extrêmement menacée…
voir aussi le sujet de raven sur la sirene rouge :
http://frenchie.spirit.free.fr/PL/phpBB ... .php?t=208