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Message Publié : 15/09/2008 21:09 
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Schum'haddock
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Zet van Heerden que ses parents ont prénommé Zatopek en hommage à un célèbre athlète tchèque, n’est pas au mieux de sa forme. À l’image de son pays où les conséquences de l’apartheid se font toujours cruellement sentir et où la commission “Vérité et Réconciliation” a de quoi faire pour rétablir un semblant d’harmonie dans une population déchirée par les luttes raciales. L’enquête que mène Zet, ex-policier reconverti en détective, sur un homme torturé et abattu d’une balle de M16, va révéler l’implication des services secrets sud-africains aux côtés des Américains dans la guerre d’Angola, au cours des années 1970, et provoquer une bataille rangée entre mafia, police et forces spéciales. Quand la culpabilité est l’affaire, non d’un individu, mais de tout un pays, le roman policier y prend une dimension nouvelle et passionnante. Le livre a obtenu le Grand Prix de Littérature Policière en 2003.

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sans la liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur - Beaumarchais.


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Message Publié : 15/09/2008 21:13 
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Schum'haddock
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Encore un livre qui me tente beaucoup et qui va sans doute atterrir dans ma bibliothèque.

Livre d'aventure matiné d'énigme policière, quoi de mieux pour s'évader...

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Message Publié : 16/09/2008 03:31 
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Inscription : 16/12/2006 20:09
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Et comme tu aurais raison... Voici la chronique que j'avais rédigée en son temps :
Une intrigue solide, centrée sur la recherche d'un testament qui aurait peut-être été enfermé dans le coffre-fort d'un homme exécuté d'une balle de M16 après avoir été torturé à la lampe à souder. La police semble échouer, mais le personnage principal, ex-flic, Zatopek Van Heerden, va prendre la relève. Au début de l'histoire, on retrouve cet ex-flic, véritable épave, au fond d'une cellule de dégrisement. Ça fait un peu cliché… Et bien non. Et c'est là une des forces de l'auteur. Tout est vraisemblable, on y croit, on se prend au jeu. La violence n'est pas factice. Quand un tueur dit : "Tue-le !", on sait que quelqu'un va tirer. Même sur un personnage sympa. Le cadre y est pour beaucoup. Déon Meyer est Sud-africain, l'histoire se passe chez lui, avec des écarts en Angola. La guerre, la violence, la mort, sont présents à chaque coin de rue. Personne ne s'en étonne, même si Van Heerden ne s'y habitue pas. Il tente simplement de s'en accommoder.

Une des particularités de ce livre est le passage de la première à la troisième personne pour parler de Van Heerden. La première personne pour raconter son histoire, celle de sa mère, une peintre reconnue, celle de son père, un mineur décédé "au fond". Celle de ses amours, de ses collègues, de ses études… Au fur et à mesure de l'avancement dans le livre, on comprend ce personnage, qui s'élève très très au-dessus de ce qu'on aurait pu prendre pour un cliché au départ. La troisième personne est réservée au Van Heerden de l'enquête.

Le mélange de fluidité et de force dans le style et la structure retenue crée un sentiment étrange J'ai rarement lu la fin d'un livre aussi rapidement… en démarrant loin de la fin ! Quand l'auteur fait se rejoindre les sources, il nous entraîne avec lui. On ne sait absolument pas où, mais on part avec lui. A la dérive.


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Message Publié : 16/09/2008 05:55 
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Lecteur gourmand
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je l'ai lu, et c'est très très bien. J'ai bien aimé aussi : l'âme du chasseur (pour les amoureux de la moto) et jusqu'au dernier.


Dernière édition par cristal le 16/09/2008 19:25, édité 2 fois.

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Message Publié : 16/09/2008 16:47 
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Librophage
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Inscription : 25/01/2007 15:08
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Caf a écrit :
Et comme tu aurais raison... Voici la chronique que j'avais rédigée en son temps :
Une intrigue solide, centrée sur la recherche d'un testament qui aurait peut-être été enfermé dans le coffre-fort d'un homme exécuté d'une balle de M16 après avoir été torturé à la lampe à souder. La police semble échouer, mais le personnage principal, ex-flic, Zatopek Van Heerden, va prendre la relève. Au début de l'histoire, on retrouve cet ex-flic, véritable épave, au fond d'une cellule de dégrisement. Ça fait un peu cliché… Et bien non. Et c'est là une des forces de l'auteur. Tout est vraisemblable, on y croit, on se prend au jeu. La violence n'est pas factice. Quand un tueur dit : "Tue-le !", on sait que quelqu'un va tirer. Même sur un personnage sympa. Le cadre y est pour beaucoup. Déon Meyer est Sud-africain, l'histoire se passe chez lui, avec des écarts en Angola. La guerre, la violence, la mort, sont présents à chaque coin de rue. Personne ne s'en étonne, même si Van Heerden ne s'y habitue pas. Il tente simplement de s'en accommoder.

Une des particularités de ce livre est le passage de la première à la troisième personne pour parler de Van Heerden. La première personne pour raconter son histoire, celle de sa mère, une peintre reconnue, celle de son père, un mineur décédé "au fond". Celle de ses amours, de ses collègues, de ses études… Au fur et à mesure de l'avancement dans le livre, on comprend ce personnage, qui s'élève très très au-dessus de ce qu'on aurait pu prendre pour un cliché au départ. La troisième personne est réservée au Van Heerden de l'enquête.

Le mélange de fluidité et de force dans le style et la structure retenue crée un sentiment étrange J'ai rarement lu la fin d'un livre aussi rapidement… en démarrant loin de la fin ! Quand l'auteur fait se rejoindre les sources, il nous entraîne avec lui. On ne sait absolument pas où, mais on part avec lui. A la dérive.


Caf, c'est trop bien quand tu racontes ! :cool:

Qu'est-ce qu'il a écrit encore ?

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Message Publié : 16/09/2008 19:25 
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Lecteur gourmand
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cristal a écrit :
je l'ai lu, et c'est très très bien. J'ai bien aimé aussi : l'âme du chasseur (pour les amoureux de la moto) et jusqu'au dernier.


ça entre autre : sifflote :


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Message Publié : 16/09/2008 21:36 
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Schum'haddock
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Localisation : Rueil Malmaison
Caf a écrit :
Et comme tu aurais raison... Voici la chronique que j'avais rédigée en son temps :
Une intrigue solide, centrée sur la recherche d'un testament qui aurait peut-être été enfermé dans le coffre-fort d'un homme exécuté d'une balle de M16 après avoir été torturé à la lampe à souder. La police semble échouer, mais le personnage principal, ex-flic, Zatopek Van Heerden, va prendre la relève. Au début de l'histoire, on retrouve cet ex-flic, véritable épave, au fond d'une cellule de dégrisement. Ça fait un peu cliché… Et bien non. Et c'est là une des forces de l'auteur. Tout est vraisemblable, on y croit, on se prend au jeu. La violence n'est pas factice. Quand un tueur dit : "Tue-le !", on sait que quelqu'un va tirer. Même sur un personnage sympa. Le cadre y est pour beaucoup. Déon Meyer est Sud-africain, l'histoire se passe chez lui, avec des écarts en Angola. La guerre, la violence, la mort, sont présents à chaque coin de rue. Personne ne s'en étonne, même si Van Heerden ne s'y habitue pas. Il tente simplement de s'en accommoder.

Une des particularités de ce livre est le passage de la première à la troisième personne pour parler de Van Heerden. La première personne pour raconter son histoire, celle de sa mère, une peintre reconnue, celle de son père, un mineur décédé "au fond". Celle de ses amours, de ses collègues, de ses études… Au fur et à mesure de l'avancement dans le livre, on comprend ce personnage, qui s'élève très très au-dessus de ce qu'on aurait pu prendre pour un cliché au départ. La troisième personne est réservée au Van Heerden de l'enquête.

Le mélange de fluidité et de force dans le style et la structure retenue crée un sentiment étrange J'ai rarement lu la fin d'un livre aussi rapidement… en démarrant loin de la fin ! Quand l'auteur fait se rejoindre les sources, il nous entraîne avec lui. On ne sait absolument pas où, mais on part avec lui. A la dérive.



Merci Caf ! Bravo, c'est tellement dithyrambique que je suis décidé à me le procurer ! ! !

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Message Publié : 16/06/2009 10:19 
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Lecteur

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Localisation : Paris
Un excellent polar comme il en sort rarement. Je suis d'accord avec le fait que le passage de la première à la troisième passage donne de l'originalité au texte. Le style est soigné et l'intrigue haletante. Un très très bon polar à découvrir de toute urgence.

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Message Publié : 07/02/2010 18:32 
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Inscription : 25/09/2006 13:16
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Je suis plus que ravie de m'être enfin décidée à découvrir Deon Meyer, depuis le temps que Monsieur M me tannait pour je m'y mette. :grin:

Une narration vraiment très très sympa et super super prenante.
Deux histoires pour le prix d'une. D'un côté, l'histoire du personnage principal, Zet, de son enfance jusqu'à l'élément qui a fait basculé sa vie. Le tout narré à la 1ère personne, tel un journal intime.
Et de l'autre, le Zet d'aujourd'hui, qui mène son enquête sur la disparition d'un testament avec une narration à la 3ème personne.
Déroutant lors des premiers chapitres mais ensuite ça passe tout seul et on attend avec autant impatience les chapitres nous racontant la vie de Zet et ceux nous racontant son enquête (ce qui n'est pas toujours le cas avec ce genre de construction).
Une écriture très riche et des personnages très fouillés dans une Afrique du Sud que, perso, je ne connais pas bien du tout.

Deon Meyer a gagné une nouvelle lectrice et il va sans dire que je lirais ses autres romans.


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