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Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant.
(Boris Vian)

Si vous tapez le nom de "Maïa Mazaurette" sous google, vous tomberez d'abord sur son blog et ses livres traitant avant tout... de sexe décomplexé !
Mais cette pétillante jeune femme a plus d'une corde à son arc, et aux Imaginales d'Epinal, j'ai craqué sur la couverture de ce roman de fantasy, présageant une histoire sombre et guerrière, et bien m'en a pris.

Imaginez un monde très proche du monde, au 14è siècle environ. Suite à la défaite du héros Galaad, le soleil a disparu, le monde a sombré dans les ténèbres, propices à la naissance d'hommes mi humains mi bêtes, et au développement des fanatismes religieux, qu'ils soient en faveur de Dieu ou du Diable.
C'est dans ce contexte que l'on fait la connaissance de Sperance, Astasie, Vaast, Cyphérien et Lièpre, 5 adolescents envoyés en Quête, parmi tant d'autres, afin de retrouver l'arme mythique de Galaad, sensée permettre le retour de la lumière sur le monde.
Si vous vous attendez à un récit de quête classique, vous serez surpris, à la moitié du récit les objectifs changent...
Un livre où les "gentils" ne le sont pas forcément, entre inquisiteurs et adorateurs du démon on se demande qui vaut le mieux.... De même pour nos cinq héros, on en vient tour à tour à s'attacher à eux ou à les détester, surtout Astasie, allégorie de la Lumière, belle et pure, mais froide et cruelle, et Cyphérien, représentant l'Ombre, intelligent et complexé, mais aussi mystérieux et retors...

Autre avantage : c'est un one-shot, donc pas de suite à attendre !

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Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant.
(Boris Vian)

Un livre de fantasy paru chez Folio SF qui m'a beaucoup surprise

La première partie est vraiment de la fantasy pure avec une quête mais ensuite le livre bascule vers une interrogation sur la religion, le fanatisme, l'obscurantisme (il est beaucoup question de l'Inquisition ici), le pouvoir aussi...

Le livre est assez violent et débute sur une scène de torture assez ... beurk

Mais Maïa Mazaurette écrit très bien et fait de ce livre un très bon page-turner.
J'ai surtout apprécié l'absence de manichéisme dans ses personnages : les gentils ne sont pas tout gentils ; ils ont tous leur part d'ombre (que l'on découvre au fur et à mesure que l'on avance dans le roman) et certains plus que d'autres

La fin m'a déroutée, pour ne pas dire "dérangée"....

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Je me disais que, tant qu'il y aurait des livres, le bonheur m'était garanti - Simone de Beauvoir (Mémoires d'une jeune fille rangée)