J'ai hésité un long moment pour savoir dans quelle rubrique "classer" ce livre.
De la fantasy ça c'est certain, mais ce qui va arriver aux habitants de La cité suspendue de Sombrevent est assez comment dire rude voir plus.
Tout commence comme une quête logique, quelques batailles oui mais très vite on croise les Aveugles et on sais parfaitement que ce qui nous attends dans les pages et chapitres suivants ça ne va pas être que du gâteau.
On s'attache très vite à Kaylan, Sheelba et Ergwill. leurs querelles, les difficultés qu'ils devront endurer pour mener à bien leur mission.
Et
Leur fin est atroce !! ce qui va arriver à Sheelba ... whaou c'est rude et encore le mot rude est faible
Sans même parler de ce qui va arriver à Kaylan dans le tome 2 et certaines scènes qui se déroulent pendant les concerts.
J'en oublie presque le sort réserve aux petits chanteurs, ce trou dans la gorge pour qu'ils atteignent la note parfaite ...
C'est pour toutes ses choses que j'ai préféré mettre les chroniques de la Lune de Sang dans la section horreur, bien prévenir les lecteurs qu'ils ne sont pas à mettre dans toutes les mains.
Quoi qu'il en soit et malgré des scènes rudes, j'ai souffert en même temps que les personnages, j'ai prié pour que le plan du Gris-Mage fonctionne, que la mère des lumières trouve une solution.
Et j'ai adoré les habitants du haut de la ville !! folle je suis ... certainement mais ce n'est pas nouveau.
Encore une fois Jean-Luc Bizien nous invente un univers complétement différent de ce que j'avais pu lire jusqu'ici, avec une fin à laquelle je ne m'attendais pas le moins du monde mais qui reste en parfait accord avec le reste du livre !