Et voilà, le bazar évolue !
Pour commencer, "La guerre a son parfum". Je me permets de vous le présenter...
Soixante ans après la fin de la guerre, une équipe de braqueurs allemands sévit sur la ville. Leur cible : les parfumeries de la chaîne Martinaud. C'est le moment que choisit Lucien Bornier, ancien milicien, pour faire son retour sur scène. Quel est le rapport ? Y en a-t-il un ? Ce n'est pas le problème d'Ernest Cafuron. Lui, ce qu'il veut, c'est que personne n'ennuie Linda, sa petite copine, qui travaille justement chez Martinaud. Et il ne faut pas l'énerver, Ernest…
" Puis il montra la bâtisse qui leur faisait face. Une magnifique construction Art-déco, toute blanche.
— C'était le resto Gagnaire, fit Caf ! Si tu veux nous inviter, c'est un peu tard… Y’a belle lurette qu'il a remis ses billes sur Paris, le père Gagnaire. Pas assez de fric à Sainté pour une boîte comme ça…
— Les anciens du quartier ne te diront pas la même chose, Caf, articula Paul, visiblement impressionné. Dès le début, ils ont dit que ça ne marcherait pas. Et vous savez pourquoi ?
Il n'attendit pas de réponse et leur fit face. Puis, grandiloquent il pointa le bâtiment du doigt et asséna :
— Parce que c'est la maison du malheur…"
"La guerre a son parfum" est le quatrième polar de Jean-Louis Nogaro. Après "Un bon flic c'est comme de la soie", "St Etienne Santiago" et "Les prédateurs font toujours face au courant", l'auteur et enseignant stéphanois signe ici un court roman noir dont la ville de St Etienne est à nouveau le théâtre.
La guerre a son parfum, 64 pages, 8,50 euros. Parution mai 2010
Ce livre est mis en "pré-vente", toutes les infos, si vous le souhaitez, sont sur le site :
http://editionsducaiman.e-monsite.com/