J'ai donc lu ce roman dans la journée d'hier, bon en même temps, contrairement à mes dernières lectures, il n'est pas très épais.
Alors le verdict, me direz-vous ?
Et bien j'ai beaucoup aimé le concept de voir la vie à travers les yeux d'un arbre, un poirier tricentenaire prénommé Tristan. Cet arbre est plein d'humanité et ses réflexions pleines d'humour (même s'il ne s'en rend pas toujours compte).
Un petit extrait pour illustrer ces derniers propos :
"Elle croise les jambes en signe de condoléances, toujours nue sur le couvre-lit, avec ces sortes de filets anti-oiseaux qui protègent sa peau jusqu'à mi cuisse".
Franchement, on a envie de s'en faire un ami de ce Tristan. En plus, il nous apprend comment se développent les arbres, comment ils se protègent contre leurs prédateurs (insectes, champignons...), le tout de manière ludique ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Et puis vers le milieu du livre, j'ai trouvé que les humains prenaient un peu trop le pas sur Tristan. Notre poirier est toujours le narrateur et il reste le lien entre les personnes mais j'aurais souhaité que l'auteur approfondisse davantage encore sa vie et ses ressentis à lui.
Donc au final, j'ai adoré le concept mais légèrement regretté qu'il ne soit pas poussé plus loin.
Ce qui est sûr, par contre, c'est que j'ai adoré faire la connaissance de Tristan.
Un bel hommage aux arbres et à la nature en général.
P.S. : La chronique est prête et sera publiée dans les prochains jours (mais c'est sensiblement le même ressenti que je viens de mettre sur le forum).