C'est un réel plaisir de retrouver la plume de S.J. Parris, sentiment renforcé par la rencontre en petit comité que nous avions eu la chance de faire avec cette auteur très sympathique lors des Quais du Polar 2011.
Contrairement à son premier roman, Le prix de l'hérésie, je n'ai pas eu cette impression de longueur au début du roman, sans doute dû au fait que je connaissais déjà le personnage et son contexte.
Giordano Bruno nous apparaît toujours aussi sympathique et en commençant ce roman, je me suis rendue compte que je m'y étais attaché. Son humour, ses maladresses avec les femmes, sa solitude, le rendent particulièrement touchant.
Encore une fois il va avoir fort à faire pour résoudre le meurtre qui touche les demoiselles d'honneur de la reine qui semble être au coeur d'un complot des partisans de Mary Stuart.
Les conflits de religion sont toujours au coeur du roman et S.J. Parris a le chic pour rendre cette période troublée limpide pour le lecteur.
Elle mêle habilement personnages réels et fictifs et nous livre un roman intelligent que l'on prend énormément de plaisir à lire.
J'avais déjà beaucoup apprécié son premier roman, Le prix de l'hérésie, mais là j'avoue que j'ai trouvé le deuxième un cran au dessus.
Vivement le prochain !