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Il s'agit d'un roman très singulier. Pendant une bonne partie du récit, j'ai eu l'impression que l'histoire peinait à commencer et pour cause. En fait, il ne s'agit pas d'une histoire mais de plusieurs histoires mises bout à bout.

Nous sommes à Juliet au Canada, une petite ville où tout le monde se connaît.
L'auteur va nous présenter plusieurs "familles" telles que Lee, resté seul depuis la mort de ses parents adoptifs ; le couple Dolson et sa demi-douzaine d’enfants, une famille dont les finances sont au plus bas ; Williard et sa belle-sœur veuve qui continuent de vivre sous le même toit ; Norval, le banquier, sa femme Lila et leur fille Rachelle, 18 ans, enceinte dont les préparatifs du mariage vont bon train ; Hank et Lynn, la propriétaire de l’Oasis café…

L'étrangeté du roman est qu'il n'y a pratiquement aucune interaction entre les différents personnages ce qui donne l'impression qu'il ne se passe rien d'un bout à l'autre du roman. Et pourtant au fil des pages, ces différentes familles vont beaucoup évolué et en terminant le roman, je me suis rendue compte que je m'étais attachée, sans m'en rendre compte, aux différents personnages.

Un mot encore sur les paysages décrits par Dianne Warren qui sont magnifiques et son écriture est très poétique par moments.

Bref, un roman qui me laisse un sentiment mitigé car ce n'est qu'une fois terminé que j'en ai vraiment apprécié les qualités.

Il est dans ma LAL et j'ai trop envie de le lire celui-ci !

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