J'ai vraiment passé un super moment avec ce roman. D'ailleurs, j'ai mis moins de temps que je ne pensais pour lire les presque 700 pages. Il faut dire qu'une fois qu'on est bien installés dans l'histoire, on a vraiment du mal à s'arrêter. D'autant plus que l'auteur joue au jeu du chat et de la souris avec le lecteur tout du long. Il nous offre une multitude de rebondissements, un peu trop, peut-être d'ailleurs. Ils sont tous très bien sentis mais du coup on se demande quand même quand est-ce que ça va s'arrêter...
Grâce à Marcus et à Harry, on se retrouve immergé dans la petite ville d'Aurora, une ville très calme où il fait bon vivre mais méfions-nous de l'eau qui dort...
Les habitants ont tous leurs petits secrets qui tournent, ou non d'ailleurs, autour de la disparition de Nola, 15 ans, il y a 33 ans.
Le roman est construit un peu à la manière d'un épisode de Cold case avec de nombreux flashback mais à aucun moment le lecteur ne se retrouve perdu malgré les différentes époques et personnages qui s'entrecroisent.
Un petit zeste d'humour également notamment avec les conversations téléphoniques de Marcus et sa mère qui m'ont fait vraiment éclaté de rire pendant ma lecture (complètement barrée la mère
).
Au passage, une critique acerbe du milieu de l'édition où l'argent est au centre de tout...
Au final, je comprends parfaitement l'engouement des lecteurs pour ce roman même s'il y en a d'autres qui méritent le succès autant que celui-ci.
J'ai lu pas mal de chroniques mitigées sur ce roman mais honnêtement sans parler de gros coup de coeur, j'avoue que je me suis bien éclatée en le lisant et, pour moi, c'est bien le principal.
Je finis par un extrait du roman qui va également clôturer ma chronique et qui résume parfaitement le sentiment que j'ai ressenti en terminant le livre (un sentiment qui, je pense, devrait également vous parler et qu'on adore ressentir en terminant un livre
)
Citer :
« Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l’effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l’on regrette d’avoir terminé ».