Whaouuuu je pense comme Karine Giébel ... me manque plus que son talent

J'ai adoré, je suis toujours scotchée avec ses livres, et celui-ci a une fin que je trouve vraiment parfaite. Critique à venir ;-)

Il était juste époustouflant, c'était les Morsures de l'ombre puissance 10 !

Ce roman, c'est juste une bombe ! excellentissime !

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Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, j'ai enfin pu lire les spoilers !!!!!!!!!!!!!!


Mon avis un peu plus tard, je suis encore sous le choc

voici mon petit avis sur ce livre tout simplement super, surprenant, captivant... bref j'ai beaucoup aimé !!

Critique :

Cloé a tout : elle est belle, intelligente, a du caractère, sait s'affirmer dans sa vie professionnelle et personnelle et la vie lui réussit. Mais un jour tout bascule, le jour où elle croise la route d'une ombre. Une ombre qui la suit où qu'elle aille, qui s'insinue au plus profond d'elle jusqu'à la faire dégringoler. Elle va alors se sentir traquée, se poser des questions allant jusqu'à douter de sa santé mentale, pour être reléguée au rang de folle par son entourage qui ne la croit pas.

- L'écriture :

La tension monte crescendo, à mesure que les chapitres se succèdent. Karine Giébel malmène son personnage qu'est Cloé et on assiste, impuissant, à sa chute et à son mal être. Les chapitres courts tiennent en haleine. L'ambiance y est oppressante, on ressent la torpeur dans laquelle s'enferme Cloé. Le lecteur est transporté dans le tourbillon qui emporte la jeune femme, et l'on ne peut s'empêcher de se demander quand va cesser le cauchemar dans lequel laelleest plongée et jusqu'où tout ceci va continuer.

- Les personnages :

Cloé : on arrive facilement à s'identifier à ce personnage dès lors que ce qu'elle vit peut arriver à tout le monde. Du jour au lendemain, sa vie bascule et elle se retrouve dans un engrenage où chaque personne qui l'entoure est suspectée de vouloir mettre sa vie sans dessus dessous et de bousculer toutes ses certitudes.

Cette femme forte, battante, dont l'ambition dans sa vie professionnelle rend parfois hautaine, est l'image même de la réussite. Mais cette réussite va avoir un prix.

Alexandre : Il est pour Cloé une lueur d'espoir. C'est la seule personne qui la croit et accepte de l'aider, même si ce n'est pas désintéressé puisque Cloé va lui permettre de remonter la pente et de retrouver une part de lui-même. On se prend tout de suite d'affection pour ce policier qui dévoile sa fragilité et ses émotions au fur et à mesure de son enquête.

L'Ombre : Une question est présente à chaque rebondissement et à chacune des étapes que traverse Cloé : qui est cette ombre et pourquoi Cloé est-elle sa proie? Ambivalence, incertitude, doute quant à son existence, sans que son identité ne soit connue elle est au centre même de l'histoire.

La fin est inattendue, surprenante et tout simplement parfaite pour ce livre où les personnages sont parfois de simples marionnettes à la merci d'une Ombre. Ce livre recèle de surprises jusqu'à la dernière page.

En définitive, ce livre est un coup de coeur au même titre que les morsures de l'ombre et meurtre pour rédemption du même auteur.

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Cloé est belle, jeune, brillante et ambitieuse. Elle n'hésite pas à écraser les autres pour arriver ses fins. Elle vit centrée sur elle-même jusqu'au jour où, rentrant d'une fête, elle se sent suivie, mais elle apercevra seulement une ombre. Ce jour marque le début d'une traque sans merci, cette ombre devenant son pire cauchemar, de jour comme de nuit.
En parallèle, nous faisons connaissance d'Alexandre, flic à la criminelle. Il n'est que l'ombre de lui-même. Sa personnalité désinvolte, qui se fiche des conventions cache en fait un drame personnel. Une peur de chaque instant, celle de perdre sa femme qui se meurt d'un cancer.

Cloé et Alexandre. Deux personnes que tout oppose. Qui vivent chacun de leur côté un tourmant personnel et que rien ne destiné à se rencontrer.

Jusqu'au jour où le destin les met en présence l'un de l'autre. Alexandre décide d'aider Cloé alors que personne ne veut la croire. Mais le peut-il vraiment ?
Comme cloé et Alexandre, le lecteur se trouve emporté dans une spirale infernale. Cloé est-elle folle ou réellement suivie ? Voilà la question que l'on se pose tout au long du récit. Et la fin est loin des scénarios que l'on a pu échaffauder pendant la lecture.

Au niveau des personnages, Cloé est des plus antipathique et je dois dire que ses malheurs me laissaient un peu de marbre au début. Et petit à petit, sa coquille se fendille, elle devient un peu plus humaine et on fini par compatir à son calvaire.
Alexandre, quant à lui, a eu ma sympathie dès le départ. On ne peut s'empêcher d'être touché par le drame qu'il vit. il cache cette faiblesse sous une personnalité brut de décoffrage et un humour plutôt piquant.

En résumé, Karine Giebel nous offre encore un polar riche en émotion et en suspense. Des personnages avec une personnalité bien tranché et une intrigue nous captive jusqu'à la dernière page.



Petit aparté : il m'a fallut un certain temps pour "digérer" ce livre. Tout simplement parce que la fin fait écho à une situation professionnelle vécu la semaine dernière (dans un tout autre contexte, mais tout aussi difficile) et du coup mes questions ont redoublées après avoir fermé ce roman.
Ce qui prouve que l'auteur écrit de façon très réaliste.

Et dernière chose, pour terminer sur une note plus légère,je suis tout fait d'accord avec tous vos spoilers .

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"Tant que tu ne peux pardonner à autrui d'être différent de toi, tu es encore bien loin du chemin de la sagesse."
(Proverbe chinois)

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terminé a l'instant. Tiens il me semble avoir écrit ce texte, un air de déjà vu. Je viens d'effacer mon texte. Ce roman m'a
Pas remis de mes émotions. je me doute que toutes les dames de ce forum ont versé une larme sur ce très beau roman. Certainement pas mon coeur de pierre

Au fait, il y a aucun personnages de ce livre qui ne trouve grâce a mes yeux. Autant l'ombre, un personnage a part entière, personne n'a parlé de Bertrand, un beau S avec un très grand S. Gomez je ne l'aime pas du tout. Tout comme son grand patron, un en de la pire espèce. tant qu'au autres personnages, pas mal eux aussi.

Tant qu'a cloé rongé par son ambition,elle s'acharne et veut toujours gagner. La morale que je vois dans cette histoire la, c'est qu'il ne faut pas se prendre la tête au travail ou dans la vie quotidienne. C'est pas ça la vie, faire comme cloé, prête a tout pour obtenir un poste de travail, certes prestigieux. En ce qui me concerne, c'est pas comme ça que j'élève mes enfants a écraser tout le monde.

Tous les sentiments, les valeurs humaines ou les défauts qui nous sont propres se retrouvent presque dans toutes les pages. L'humiliation, l'ambition, la peur, la culpabilité, la haine, le mépris, le mensonge et on pourrait en nommer des tonnes.

Donc, vous pensez que je ne n'aime pas ce roman? erreur Au contraire, il faut que le monde entier le lise C'est un portrait de notre société actuelle qui n'a plus aucune authenticité et qui se cache derrière une carapace. Mais cette carapace, elle a des failles.

Je crois que c'est que veut nous montrer Karine Giebel avec ces personnages marqué par la dualité,force d'apparence mais qui cache une faille qui révèle la véritable faiblesse de l'être humain.

Un roman qui restera longtemps dans ma mémoire.

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Il y a trop de livres à lire.

je suis à deux pas de ma librairie

yesssss

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lilou

Un énorme moment de lecture !!
On est happé dés le début et tout comme Chloé, on s'enlise au fil des pages !
Quel suspens
La fin, même si on la voit venir un peu, n'est pas banale

Si vous avez des tendances paranoïaques, ce livre aggravera votre état. Une chose est sure, je ne voudrais pas être à la place de Cloé. Comme elle, j'ai douté tout au long du roman, échafaudé de nombreuses théories, je me suis fait des noeuds au cerveau (oui je sais j'ai l'habitude) bref, il a fallu démêler le vrai du faux. Mon coeur a résonné très fort dans mes oreilles quand j'ai suivi le calvaire de Cloé.
Karine Giebel ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs. Le personnage de Cloé est très ambivalant : on pourrait s'apitoyer sur elle, sur son statut de victime et pourtant elle n'est pas totalement innocente, oh non elle cache son vrai visage derrière un masque.
Et les masques vont tomber lourdement.
Le personnage qui m'a le plus ému c'est Alexandre :
Karine Giebel est un grand auteur de romans noirs à suspense, personne n'en ressort indemne mais quel plaisir pour le lecteur de se faire bousculer ainsi.

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"on est tous l'étranger de quelqu'un" Marc Lévy

Je me souviens que je m'étais fait la même remarque que ton spoiler Taylor. J'en avais même touché 2 mots à Karine la 1ère fois que je l'avais vue à Lens...

oui et puis les toutes dernières lignes m'ont retourné également.

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"on est tous l'étranger de quelqu'un" Marc Lévy

Je crois qu'on a été nombreux (ses) à être d'accord avec ton spoiler Taylor !

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"on est tous l'étranger de quelqu'un" Marc Lévy