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Un thriller historique et philosophique passionnant qui réinvestit la figure du tueur en série dans l'héritage maudit d'un siècle bestial.



Deux destins que rien ne semble lier, se croisent à contre courant dans les couloirs du temps... L'un victime et l'autre bourreau, ils finiront par entrevoir que l'enfer est sur terre et que chacun est son propre démon.

Commencé hier, j'avoue que ce roman est passionnant.
Deux parties, l'une qui se déroule en 1991 dans une prison et l'autre en la Russie de 1933 dirigée par Staline, à première vue rien en commun mais superbement bien écrit !

Delphine a déjà tout dit de ce roman assez étrange où se mêle l'histoire d'un serial killer ressemblant , du moins de façon homonymique , à Ted Bundy et d'un couple russe sous l ère de ce fou de Staline. Intrigué et surtout curieux de savoir comment l'auteur allait nous relier ces deux histoires apparemment sans point commun, j'avoue avoir été déçu par l'épilogue final que j'avais finalement vu venir assez facilement. En fait, ce qu'il manque à ce roman - et nul doute que l'auteur sait y faire - c'est un veritable souffle épique. Ainsi, la révoltante déportation de Nazino est admirablement décrite, tout comme Del Arbol l'avait si magistralement intégré à l'histoire de son roman Toutes les vagues de l'océan, mais il manque à ce Rouge eden, la façon qu'a Del Arbol de nous emporter. Alors certes, la fin du professeur est ici traitée de manière aussi surprenante qu abjecte (je ne m'attendais pas à ça! ) mais l'épilogue de trois pages pour expliquer 15 années et amener la résolution du pourquoi des deux histoires m'a semblé être un gâchis. Pourquoi avoir mêlé ces deux histoires, alors qu'une histoire linéaire amenant à l'exécution de Birdy aurait donné une saga incroyable comma aurait pu l'écrire un Luca Di Fulvio et qui aurait peut être dépassé les 700 pages. Débarrassé de ce pseudo suspense (comment relier ces deux histoires si différentes), on aurait au contraire eu affaire à un roman contant un pan de l'histoire mondiale mêlant les deux pays les plus puissants du monde. En pensant à cela, je me dis quel livre aurait pu écrire un Miquel Bulnes ou un Douglas Kennedy! Dommage, d'autant que ce Pierre J B Benichou sait écrire et a su nous faire aimer cette famille russe.

3.5/5

J'ai aussi été étonnée par cet épilogue mais je me demande si l'auteur n'a pas voulu montrer



En tout cas c'est comme ça que je l'ai vécu et j'avoue que ça m'a bouleversée.

Tiens effectivement je n'avais pas vu ça comme ça.

Je l'ai terminé hier et je partage un peu le sentiment de grip. L'épilogue aurait pu être un peu plus développée à mon goût.
Je partage également le spoiler de Delphine : j'ai ressenti le dénouement de cette façon moi aussi.

J'ai vraiment aimé suivre la famille Bogaïevski et beaucoup moins l'histoire de Birdy, comme cela m'arrive souvent avec ce genre de livre.
Par contre, je n'ai pas compris pourquoi Birdy faisait souvent allusion à
J'ai peut-être raté un truc...
Et il y a également un autre truc qui m'a un peu gênée avec Birdy

C'est un avis mitigé mais qui tend plutôt vers le positif pour tous ces détails historiques qui font froid dans le dos. C'est une période de l'Histoire que je connais très peu et j'aimerai en apprendre plus !!

Alors Pimousse n'hésite pas à lire Toutes les vagues de l'océan de Del Arbol!

Merci pour le conseil grip ! Je l'ai dans ma PAL en plus