Comme je l'ai dit plus haut c'est d'abord la couverture puis le résumé qui m'ont attirée. L'ambiance victorienne, l'expo universelle sont des éléments qui me donnaient envie de découvrir ce premier roman.
Et j'ai drôlement bien fait de craquer...
On suit différents personnages prisonniers de leur condition : la jolie Iris qui se tue à la tâche dans une fabrique de poupées, pour quelques sous . Elle se découvre bientôt un talent certain pour la peinture, et rêve donc de s'échapper pour vivre sa passion. Sa soeur jumelle Rose qui subit le même sort mais qui accepte son sort, traumatisée par l'abandon de son fiancé lorsqu'elle a attrapé la vérole.
Silas, le taxidermiste, personnage sombre, énigmatique et terriblement seul, Albie, jeune orphelin édenté au grand coeur, et Louis peintre en devenir qui va croiser le chemin de la belle Iris. Je me suis attachée à tous ces personnages et je les quitte à grands regrets.
J'ai aussi appris beaucoup sur la peinture préraphaélite omniprésente dans le livre sans jamais être ennuyeux mais pour les non initiés. L'auteur a su créé une véritable atmosphère sombre :le réalisme de certains quartiers de Londres sales et peu recommandables de l'époque, et colorée : l'univers de la peinture, les poupées de la fabrique, les papillons de Silas... le tout romancé sans être à l'eau de rose.
Un gros coup de coeur
et j'espère qu'Elizabeth Macneal écrira beaucoup d'autres romans.