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Lorsque John Berendt arrive à Venise le 1er février 1996, flotte dans l'air une forte odeur de bois calciné. Trois jours auparavant, la Fenice, le célèbre opéra de la Cité des Doges, a été ravagée par un incendie...

Acte criminel ? Qui pouvait souhaiter le saccage de ce joyau de l'art vénitien ? L'enquête que l'auteur entreprend va le mener à la rencontre des habitants de la Sérénissime : son maire, la fille d'Ezra Pound, un marchand de légumes, le directeur du musée Guggenheim, un maître verrier et bien d'autres encore...

A lire le 4eme de couverture on pourrait pensé à un polar c’est loin d’en être un. L’incendie de la Fenice sert de point de départ à un mystérieux voyage dans les ruelles de la cité des Doges. La plus part d’entre nous ne connais Venise qu’avec un regard de tourisme émerveillé devant tant de merveille, sans même parlé de son carnaval.

John Berendt nous livre ici une sorte de carnet de route, comme il l’avait fait avec Savannah dans le sublime « Minuit dans le jardin du bien et du mal » il s’attache plus à la ville, ses secrets, ses habitants qu’à l’enquête, une récit lent ou chaque mot transpire l’amour et la passion qu’à l’auteur pour cette ville.