C’est le 1er livre écrit par Elisa Vix (l
e second « Bad Dog ») très agréable à lire, une histoire qui tient la route, des personnages très bien décrits, des flics qui ne sont pas des surhommes mais de la trempe de ceux qu’on pourrait croiser dans la rue. Le héro, personnage antipathique à souhait, devient au fil des pages de plus en plus attachant et tous ses défauts ne font que nous le rendre plus sympathique encore. Une histoire bien ficelée mais aussi un humour qui arrive sans crier gare comme cette description de ce que doit être un bon supporter de foot :
Elisa Vix dans La Baba-Yaga a écrit :
A savoir et dans l’ordre : choisir un bon canapé et annoncer à la cantonade qu’on ne voulait être dérangé sous aucun prétexte. Allumer la télé, se munir de la télécommande (afin de zapper en râlant pendant les coupures pub) et d’une canette de bière fraîche (par temps chaud). Dès l’annonce de la composition des équipes, dénigrer les décisions de l’entraîneur. Au moindre faux pas, conspuer l’arbitre, invectiver les joueurs, ridiculiser les présentateurs. Enfin, en cas de participation de l’équipe nationale, sée au hurlement hystérique saluant chaque but tricolore ; la présence d’un joueur français dans l’équipe étrangère, ou celle d’une équipe géographiquement ou sentimentalement (pour des raisons obscures) proches, pouvant engendrer le même phénomène. En bref se comporter comme un blaireau, mais sans jamais, jamais mouiller sa chemise.
Si ça c’est pas du vécu !!
Une très bonne surprise, avec un tel style je comprend que son second livre ai remporté le prix du meilleur polar francophone 2007 de la ville de Montigny-lès-Cormeilles.